[Postulat] Pour un plan d’équipement de la commune en écopoints accessibles et complets et pour une politique cohérente de lutte contre le littering

Postulat de Marie-Josée Dezuari déposé le 15.08.2025 et accepté à la majorité lors de la séance du Conseil communal du jeudi 02.10.2025.

Monsieur le Président,

Considérant :
Que la taxation au sac en vigueur dans la commune encourage la réduction des déchets ménagers, mais que le tri sélectif reste insuffisamment facilité sur le territoire communal car peu accessible et peu structuré pour une partie de la population.

Que le système de tri sélectif actuel repose sur une répartition partielle et décentralisée des points de collecte : le verre et le papier sont déposés dans des conteneurs communaux parfois éloignés, tandis que le fer-blanc, le PET et l’aluminium doivent être déposés dans certains commerces qui ne disposent pas tous d’équipements adéquats ; ce qui limite l’efficacité du tri et dissuade les bonnes pratiques.

Que cette situation engendre une augmentation des déchets non triés, ainsi que des dépôts sauvages récurrents, nuisant à la propreté, au paysage urbain et à la qualité de vie dans les espaces publics.

Que bien que la commune ait accueilli une action de sensibilisation de l’IGSU (centre de compétence suisse contre le littering) en septembre 2024 (1), avec des ambassadeurs contre le littering, aucun dispositif durable, structurant et spatialement réparti n’a encore été mis en place à ce jour pour lutter contre ce phénomène à l’échelle de la commune malgré sa persistance sur le terrain et l’impact croissant sur les coûts communaux de nettoyage.

Que plusieurs demandes (interpellations, motions, postulats, etc…) déposées antérieurement au Conseil communal, révèlent des problèmes systémiques de gestion des déchets sans que des mesures structurelles suffisantes n’aient été engagées :

  • Interpellation du 20.06.2019 par M. Alexandre Rydlo (PS) « Mauvaise qualité des nouveaux sac poubelles taxés ; état des lieux » (2) ;
  • Interpellation du 07.10.2021 par Mme Manon Fawer (PS) « Déchets verts volumineux : après la fermeture de la zone de dépose à la voirie, quelles solutions alternatives de proximité ? » (3) ;
  • Motion du 25.05.2013 par M. Alexandre Rydlo (PS) « Pour un recyclage complet de tous les déchets plastiques à Chavannes » (3) ;
  • Postulat du 04.10.2021 par M. Stéphane Lecorney (Les Verts) « Limitation des déchets à usage unique sur notre commune » (2).

Que les réponses de la Municipalité à ces différentes demandes restent insatisfaisantes et que rien de concret ne change.

Que la croissance démographique et l’intensification du bâti exigent une révision cohérente des infrastructures publiques, notamment dans une logique de proximité, de durabilité et de qualité de vie.

Que la Confédération (via l’OFEV, l’OFEN et l’ARE) encourage les collectivités locales à adopter une approche circulaire et biorégionale de la gestion des déchets, misant sur la proximité, la valorisation locale, la sensibilisation citoyenne et le design des infrastructures, soit une gestion coordonnée et territorialisée des déchets, intégrant le tri, la valorisation et le réemploi local.

Que la gestion des déchets, bien que régie par la Loi fédérale sur la protection de l’environnement (LPE) et l’Ordonnance sur la limitation et l’élimination des déchets (OLED), exige des cantons la surveillance de la collecte séparée de matières valorisables et à la mise à disposition des infrastructures nécessaires (3). Ce sont en effet, les communes qui mettent en oeuvre concrètement la collecte, la communication sur le tri, et les mesures contre les dépôts sauvages dans l’espace public. Elles disposent ainsi d’un domaine d’intervention étendu : règlement et financement du tri, sensibilisation, contrôle des incivilités, coordination avec les périmètres régionaux de déchets et suivis statistiques (4).

En comparaison, des villes comme Genève dispose d’un cadre législatif et partenarial structuré (cf. Plan cantonal genevois de gestion des déchets 2020–2025) (7).

Que des exemples inspirants comme le modèle genevois qui a mis en place un réseau efficace d’écopoints centralisés, accessibles à pied, bien signalés, bien intégrés dans l’espace public et adaptés à l’ensemble des filières de tri, démontrent qu’un réseau dense d’écopoints, bien réparti sur le territoire, favorise une gestion écologique, inclusive et efficace des déchets urbains.

Demande :
Le Conseil communal invite la Municipalité :
À étudier un plan d’équipement progressif de l’ensemble du territoire communal en points de collecte centralisés de type “écopoints”, intégrant tous les flux courants (verre, papier, aluminium, PET, fer-blanc, textiles, déchets organiques, etc.), selon les lignes directrices suivantes :

  • Une répartition équitable assurant une accessibilité à pied entre 300 et 500 mètres pour chaque habitant-e, sur l’ensemble des quartiers ;
  • Une intégration soignée dans l’espace public, tenant compte de l’esthétique, et de la sécurité ; une cohérence urbanistique, garantissant une bonne cohabitation entre les usagers (logements, écoles commerces,) et une bonne intégration dans les quartiers en lien avec la voirie, les zones résidentielles, les espaces verts, les parcs publics, etc… ;
  • Un diagnostic participatif par quartier, associant habitant-e-s, associations locales, régies immobilières, commerçant-e-s et écoles, pour adapter les équipements aux réalités locales ;
  • Un volet spécifique de lutte contre le littering, intégrant :
  • Des campagnes de sensibilisation pérennes, en lien avec les écoles, les jeunes et les quartiers à forte densité ;
    • Des mobilisations ponctuelles, telles que les actions IGSU, mais articulées à une stratégie de fond ;
    • Des mesures de contrôle, d’aménagement et de responsabilisation, notamment dans les lieux où les dépôts sauvages sont les plus fréquents ;
    • Un dispositif de communication clair, multilingue, et visuellement unifié sur le territoire, pour renforcer l’adhésion des habitant-e-s et le sentiment de bien commun.

Objectifs :

  • Renforcer l’équité d’accès au tri dans tous les quartiers ;
  • Réduire les nuisances environnementales et les incivilités ;
  • Développer une culture locale du réemploi et de la responsabilité collective ;
  • Inscrire la commune dans une logique circulaire, résiliente et exemplaire à l’échelle de l’Ouest lausannois.

Références :

  • Interpellation du 20.06.2019 – « Mauvaise qualité des sacs poubelles taxés » (A. Rydlo) ;
  • Interpellation du 07.10.2021 – « Déchets verts volumineux : quelles alternatives ? » (M. Fawer) ;
  • Postulat du 04.10.2021 – « Limitation des déchets à usage unique » (S. Lecorney) ;
  • Action IGSU contre le littering, Chavannes, septembre 2024 ;
  • Plan cantonal de gestion des déchets 2020–2025, République et Canton de Genève ;
  • Stratégie Économie circulaire Suisse – OFEN & ARE, 2022 ;
  • Plan directeur communal de Chavannes (2021) – Objectifs en matière de durabilité et cadre de vie.

Chavannes-près-Renens, 14.08.2025

Marie-Josée Dezuari, Conseillère communale socialiste

(1) https://www.igsu.ch/fr/actualites/628/chavannes-pres-renens-action-retentissante-contre-le-littering/
(2) https://www.ps-chavannes-renens.ch/tag/gestion-des-dechets/
(3) https://www.ps-chavannes-renens.ch/tag/gestion-des-dechets/
(4) https://vert-e-s-vd.ch/ouestlausannois/blog/chavannes-pres-renens/postulat-limitationdechetsusageunique-chavannes
(5) https://www.dechets.ch/leitfaden/F/grundsaetze_beachten/gesetzlicher_rahmen
(6) https://publication.vd.ch/publications/dgaic/aide-memoire/environnement/gestion-des-dechets
(7) https://www.ge.ch/document/1676/telecharger

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[Grand Conseil – Interpellation] Pas de diminution des financements dans les Hautes Ecoles vaudoises et pas de hausse des taxes d’études !

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 17.06.2025 et développée lors de la séance du Grand Conseil du mardi 24.06.2025

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Le Conseil d’Etat a récemment communiqué au Grand Conseil, sous la forme du Rapport sur les mesures d’assainissement prises suite au bouclement des comptes 2024 (25_RAP_12), que des coupes avaient été effectuées dans le financement de l’éducation tertiaire (HES et Université), et la situation à ce sujet reste incertaine dans le contexte des mesures d’austérité en discussion au niveau fédéral suivant la publication du rapport Gaillard et les économies annoncées dans le budget 2026 de l’Etat de Vaud.

Pour cette raison, une intersyndicale, regroupant diverses associations et organisations d’étudiant-e-s, de chercheur-euse-s et de professeur-e-s, s’est formée à Lausanne pour se positionner contre les mesures d’austérité dans l’Education et la Recherche. Cette mobilisation répond aussi au contexte de précarité étudiante croissante.

Dans ce contexte, plusieurs voix s’élèvent pour rappeler le rôle fondamental de l’Etat dans le maintien d’un accès équitable à la formation dans les Hautes Ecoles et à l’Université. A cet égard, la Loi vaudoise sur l’Université de Lausanne (LUL ; RSV 414.11) précise, à son article 2, alinéa 3, que :
« L’accès à l’Université ne doit pas être restreint pour des raisons économiques. »

Cette disposition constitue une garantie fondamentale, en particulier dans un contexte où certaines discussions évoquent une hausse des taxes d’études universitaires pour faire face aux contraintes budgétaires. Il est donc essentiel de savoir comment le Conseil d’Etat entend garantir le respect de cette obligation légale.

La demande de positionnement du Conseil d’Etat est également motivée par la situation financière particulière de l’Université de Lausanne, qui a récemment subi une réduction de ses autres sources de financement.

En effet, les subventions de base aux universités au titre de la Loi fédérale sur l’encouragement des Hautes Ecoles et la coordination dans le domaine suisse des Hautes Ecoles (LEHE, RS 414.20) ont diminué de -0,2 MCHF (-0,2 %), et les contributions versées par les autres cantons pour leurs étudiant-e-s en vertu de l’Accord intercantonal universitaire (AIU) ont baissé de -2,4 MCHF (-3,4 %). Cette situation soulève des inquiétudes sur la capacité du canton à maintenir son niveau d’engagement.

Par ailleurs, mon camarade Romain Pilloud a déposé le 04.12.2024 un postulat concernant l’évolution des taxes d’études dans les HES (40% de taxes en plus à la HES-SO – Un danger pour les métiers d’aujourd’hui et de demain ; 24_POS_60), ce qui démontre l’ampleur des préoccupations touchant l’ensemble des Hautes Ecoles dans le Canton.

Aussi le soussigné pose-t-il les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  1. Le Conseil d’Etat peut-il garantir qu’aucune coupe ne sera effectuée dans les financements dédiés à l’Enseignement et à la Recherche au sein des Hautes Ecoles vaudoises (HES et Université) dans le cadre de l’austérité budgétaire en cours ?
  2. Si des restrictions devaient être envisagées, comment le Conseil d’Etat évalue-t-il l’impact de telles mesures sur les conditions de travail des jeunes chercheur-euse-s, ainsi que sur l’attractivité du Canton de Vaud en tant que pôle d’innovation scientifique et technologique ?
  3. Comment le Conseil d’Etat entend-il concrètement garantir le respect de l’article 2, alinéa 3 de la LUL, qui stipule que l’accès à l’Université ne doit pas être restreint pour des raisons économiques ?
  4. Le Conseil d’Etat envisage-t-il de compenser la diminution actuelle du financement de l’UNIL issue des subventions LEHE (-0,2 MCHF / -0,2 %) et de l’accord AIU (-2,4 MCHF / -3,4 %), ainsi que les potentielles baisses futures ?
  5. Le Conseil d’État peut-il s’engager à ne pas faire porter le coût de ces restrictions budgétaires aux étudiant-e-s, notamment à travers une hausse des taxes d’études ?
  6. Le Conseil d’Etat est-il en discussion avec les Hautes Ecoles vaudoises (HES et Université) concernant l’évolution de leurs financements et la question des taxes d’études ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 17.06.2025

Alexandre Rydlo, Député socialiste

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[Grand Conseil – Interpellation] Précarité étudiante dans un contexte d’austérité – Pour un accès équitable à la formation !

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 17.06.2025 et développée lors de la séance du Grand Conseil du mardi 24.06.2025

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

La précarité étudiante constitue un défi croissant dans le Canton de Vaud, dans un contexte marqué par la hausse du coût de la vie, la pénurie de logements abordables, et l’incertitude budgétaire qui découle des mesures d’austérité fédérales.

La Fédération des associations des étudiant-e-x-s de l’Université de Lausanne (FAE) a signalé une augmentation de 15 à 20% des demandes de soutien auprès des Fonds de solidarité étudiante (FSE) depuis 2021. Cette tendance souligne la vulnérabilité croissante d’une partie de la population étudiante et met en évidence la nécessité d’un soutien public fort et stable.

Le Postulat déposé par Yannick Maury et consorts le 24.09.2024 intitulé « Le temps presse pour établir un état des lieux de la précarité étudiante » (24_POS_42) demandait au Conseil d’Etat de dresser un état des lieux de la précarité étudiante dans le canton, de proposer une révision des critères d’octroi des bourses par l’OCBE tenant compte des données récoltées et des situations réelles vécues par le corps étudiant, et de présenter des alternatives pour endiguer le phénomène de précarité.

Le financement des bourses d’études cantonales et des taxes d’études abordables, en particulier, jouent un rôle central pour garantir que chaque étudiant-e puisse accéder aux études supérieures indépendamment de sa situation socio-économique.

Il est donc crucial de connaître les garanties concrètes que le Conseil d’Etat peut fournir en matière de soutien à la formation tertiaire, alors que les finances cantonales feront de nouveau l’objet de révisions.

Aussi le soussigné pose-t-il les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  1. Quelles mesures spécifiques sont-elles mises en place pour accompagner les étudiant-e-s en situation de précarité (accès à l’aide d’urgence, logement, santé mentale, etc.) ?
  2. Comment le Canton collabore-t-il avec les associations étudiantes pour mieux cerner les besoins et améliorer les dispositifs existants ?
  3. Le Conseil d’Etat envisage-t-il un renforcement du soutien social aux étudiant-e-s dans le cadre des prochaines discussions budgétaires ?
  4. Où en est le projet de révision de la Loi sur l’aide aux études et à la formation professionnelle (LAEF), notamment en lien avec le budget cantonal ?

Par cette interpellation, le soussigné appelle le Conseil d’Etat à une clarification publique de sa politique en matière de financement de la formation, dans un contexte où de nombreuses voix s’élèvent pour défendre un accès équitable et inclusif à l’éducation dans le Canton de Vaud.

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 17.06.2025

Alexandre Rydlo, Député socialiste

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[Postulat] Pour la création d’une maison de quartier à Chavannes-près-Renens

Postulat déposé par Giovanna Godet-Panzone (PS) et Hélène Ingold-Berger (Les Vert-e-s) lors de la séance du Conseil communal du jeudi 19.06.2025 et qui sera discuté lors de la séance du Conseil communal du 04.09.2025

Monsieur le Président,
Madame la Syndique,
Messieurs les Municipaux,
Mesdames et Messieurs les Conseillères et Conseillers,

Au cours des dernières décennies, la Commune de Chavannes-près-Renens n’a cessé de se développer et s’est métamorphosée pour devenir aujourd’hui une ville multiculturelle et pluriethnique.

Parallèlement, la tendance à l’individualisme et à l’isolement social s’est renforcée et le lien social s’est peu à peu desserré. La période de confinement du COVID a mis en lumière l’exigence de se rassembler et le besoin d’améliorer le lien social.

Chavannes manque actuellement d’un lieu qui facilite les liens sociaux, la solidarité et l’entraide, permettant d’améliorer la cohésion interculturelle et intergénérationnelle. Une maison de quartier constituerait un espace convivial, accessible à tous les publics, favorisant les échanges et le vivre-ensemble. Elle serait un point de ralliement pour les familles, les enfants, les jeunes, les adultes, les seniors, et toutes les couches de la population.

Ce besoin a déjà été identifié par la Commission Consultative Suisses-Etrangers (CCSE) et dans les groupes de travail participatifs de Cause Commune, également soulevé par de nombreuses associations chavannoises, avides de lieux de rencontres qui seraient mis gracieusement à leur disposition. L’organisation d’activités variées, portée par les services communaux, garantirait une programmation riche et adaptée aux besoins des habitants, tout en facilitant leur participation active.

Les quelques salles gérées par différents services communaux ne permettent pas de répondre à la demande de la population, à la fois en termes de quantité, de facilité de réservation et de flexibilité d’utilisation. En effet, un espace dédié aux activités de la population plus accessible et disponible et comprenant plusieurs espaces indépendants permettrait de s’adapter aux besoins divers des habitants et aux différentes populations de se rencontrer et d’échanger.

Ce projet pourrait être logé dans un lieu emblématique ou historique de Chavannes : l’ancienne Chocolaterie ou la Poterie Moderne par exemple ; cela renforcerait l’esprit d’identité et mettrait en lumière les origines de notre commune. Il pourrait aussi être implanté dans un lieu particuler, comme la Boule de Caudray.

Une autre opportunité de Chavannes est d’avoir plusieurs nouveaux quartiers : Les Cèdres, Champ-Fleury, le futur écoquartier près de la piscine, etc. Autant d’occasions pour créer un espace dédié.

Conscientes de l’importance d’une bonne maîtrise des dépenses financières, voici des exemples de réalisations proches de chez nous et remarquables du point de vue économique :

  • L’exemple de la maison de quartier des Plaines-du-loup à Lausanne démontre qu’il est possible de réaliser une structure à faibles impacts financier et environnemental.
  • La commune de Lonay, dans la requalification d’une ancienne zone d’activités en quartier résidentiel, a créé une maison villageoise qui servira de centre d’animation socioculturel et aura pour mission de couvrir les besoins associatifs des habitants. Ce projet appelé En Carouge a été présenté au PALM en 2024 à Morges.

Avec ce Postulat, nous demandons à la Municipalité de proposer un plan d’action stratégique pour la réalisation d’une maison de quartier, qui renforce le lien social entre ses habitants et contribue à la vitalité de notre ville en pleine croissance.

Chavannes-près-Renens, 19.06.2025

Giovanna Godet-Panzone, Conseillère communale socialiste
Helène Ingold-Berger, Conseillère communale Les Vert-e-s

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[Interpellation] Abattage d’arbres sur l’aire forestière de la parcelle n°100

Interpellation déposée par Marie-Josée Dezuari lors de la séance du Conseil communal du jeudi 19.06.2025

Madame la Syndique,
Messieurs les Conseillers municipaux,
Mesdames et Messieurs les Conseillères et Conseillers communaux,

Durant la semaine du 02 au 05.06.2025, des riverains ont constaté l’abattage de plusieurs arbres situés sur l’aire forestière de la parcelle n°100, sise sur le territoire communal de Chavannes-près-Renens.

Cette intervention, manifestement conséquente, n’a donné lieu à aucune information préalable ni à une communication à destination de la population locale.

Au-delà de l’étonnement légitime suscité par cette absence de transparence, plusieurs éléments appellent des éclaircissements.

D’une part, cet abattage modifie sensiblement l’ambiance paysagère et le caractère du lieu, sachant que la présence de ces arbres contribue de manière significative à la qualité du cadre de vie des riverains.

D’autre part, dans un contexte de réchauffement climatique et de lutte contre les îlots de chaleur urbains, les arbres jouent un rôle essentiel en matière de régulation thermique et écologique.

Par ailleurs, le patrimoine arboré constitue également un élément clé de la biodiversité, du bien-être des habitant·e·s et de l’identité locale.

À ce titre, je me permets d’adresser à la Municipalité les questions suivantes :

  1. Pour quelles raisons les arbres de la parcelle n°100 ont-ils été abattus ?
  2. Cette intervention s’inscrit-elle dans le cadre d’un plan de gestion forestière ou d’un projet plus vaste ?
  3. Pour quelle raison aucune communication préalable n’a-t-elle été faite aux riverains et aux membres du Conseil communal ?
  4. Quelles mesures la Municipalité envisage-t-elle pour compenser la perte de ces arbres, tant sur le plan écologique que paysager ?
  5. Envisage-t-elle, à l’avenir, de mieux informer la population lors d’interventions susceptibles d’affecter le paysage ou le cadre de vie local ?

En vous remerciant par avance pour vos réponses, je vous prie d’agréer, Madame la Syndique, Messieurs les Municipaux, chè-res collègues, Conseillères et Conseillers
communaux, l’expression de ma considération distinguée.

Chavannes-près-Renens, le 19.06.2025

Marie-Josée Dezuari, Conseillère communale socialiste

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