[Postulat] Mise en place de dispositif de vote électronique au sein du Conseil Communal

Postulat déposé par Imed Ben Slama lors de la séance du Conseil communal du 07.04.2022 au nom du Bureau du Conseil communal

Monsieur le Président,
Madame la Syndique,
Messieurs les Municipaux,
Mesdames et Messieurs les Conseillères et Conseillers Communaux,

Nous avons constaté ces dernières années que le vote à main levée au sein de notre Conseil pose quelques problèmes de comptage des voix.

Ces problèmes sont souvent sources de grandes discussions et de recomptage des voix.

Malgré les efforts des scrutateurs de bien compter les voix, le résultat n’est pas toujours précis. Cette situation génère une grande perte de temps, d’énergie et surtout beaucoup de tensions et parfois des situations conflictuelles au sein du Conseil.

Par conséquent, nous proposons la mise en place d’un dispositif de vote électronique. Il s’agirait d’un système de vote flexible par télécommande qui permettrait de réaliser le vote, l’appel et bien d’autres tâches dans des coûts raisonnables et qui soit facile d’utilisation.

Je précise que le système sera sans fil et ne demande pas de câblage dans la salle. Les avantages potentiels sont un gain de temps et un résultat plus précis respectant la démocratie. Un tel système existe dans de nombreuses communes voisines depuis plus de 10 ans, et je cite Pully (2013), etc.

Nous précisons également que la loi cantonale actuelle permet bien le vote électronique.

Au vu de ce qui précède, je propose à la Municipalité d’étudier la possibilité de mise en place du dispositif de vote électronique dans notre Conseil. Lors de la séance du 09.03.2022, le Bureau du conseil, à l’unanimité, a validé la proposition.

En vous remerciant pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 07.04.2022

Imed Ben Slama, Conseiller communal socialiste

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[Motion] Pour un Plan d’affectation communal ambitieux et durable

Motion déposée par Hélène Ingold-Berger (Les Vert-e-s), Laurence Rohr (Les Vert-e-s), Isabel Vas Gomez (PS), Manon Fawer (PS), Bertrand de Rham (Les Vert-e-s), Louis Grandjean (PS) et Axel Ungurian (Les Vert-e-s) lors de la séance du Conseil communal du 07.04.2022

En acceptant la révision de la Loi sur l’Aménagement du Territoire il y a quelques années, le peuple suisse a clairement choisi de densifier les zones urbaines plutôt que de privilégier l’étalement urbain. La Commune de Chavannes-près-Renens a participé à cet effort de densification de manière extrêmement importante, comme en témoigne l’évolution de sa population, qui, de 6’000 habitants en l’an 2000, devrait dépasser 15’000 au terme de la législature en cours.

Cet effort exceptionnel s’est malheureusement accompagné de décisions parfois contestables, prises au détriment de la qualité de vie des habitant-e-s et de la nature de notre Commune : implantation de nouveaux quartiers sur des zones non constructibles, niveaux de bruit et de pollution excessifs, absence de considération pour des zones riches en biodiversité, prix trop élevés pour répondre à la demande en logements d’une majorité de la population, etc.

La révision du plan d’affectation communal doit permettre de mettre fin à ce développement anarchique et de placer au centre du développement de la Commune le principe de durabilité, dans ses trois dimensions (environnementale, sociale, économique), en édictant des règles claires en la matière.

L’ambition de la motion est de pouvoir donner des impulsions à la Municipalité et à ses services compétents pour que la Commune se dote d’un plan d’affectation communal responsable, ambitieux et novateur ; leurs objectifs sont que la Commune ne se contente pas d’appliquer des prescriptions légales minimales, mais qu’elle devienne un territoire respectueux de l’environnement, agréable à vivre pour ses habitant-e-s et attractif pour la communauté et les générations à venir.

Dans cet esprit, le PACom devra notamment porter sur les éléments suivants :

1. Implantation de Logements d’Utilité Publique (LUP), notamment logements à loyer modéré et abordable, ainsi que logements protégés pour personnes âgées ou en situation de handicap :
– en fixant des quotas à atteindre,
– en soutenant la réaffectation de logements existants en LUP ou en logements adaptés et
– en octroyant des bonus de construction dans les éventuelles zones non soumises à quota.

2. Implantation de zones communes, aussi bien en intérieur (salle de jeux, salle commune avec cuisine, etc.) qu’en extérieur (verger collectif, potager partagé, place de jeux, etc.), avec obligation d’entretien par le propriétaire en fixant des quotas à atteindre.

3. Organisation pour tout projet immobilier de plus de cinq appartements d’une démarche participative, comme le prévoit l’article 4 LAT :
– en renseignant la population sur les projets, sur les objectifs visés et sur le déroulement de la procédure et
– en veillant à ce que la population puisse participer de manière adéquate à l’établissement des projets.

4. Mobilité :
– en privilégiant les modes actifs (marche, vélo, etc.) et les transports publics ;
– en favorisant l’implantation de quartiers sans voitures ;
– en limitant le nombre de places de parc pour voitures en dessous des normes VSS et en interdisant les parkings en surface pour tout projet immobilier de plus de 5 appartements ;
– en développant des infrastructures de mobilité alternative : cheminements piétonniers agréables et sécurisés, pistes cyclables séparées, vélos en libre-service pour tout projet de plus de 50 logements, car sharing (de type Mobility), bornes de recharge pour voitures électriques sur chaque place de parc, etc.

5. Protection de la valeur patrimoniale du bâti et des zones à faible densité qui contribuent à l’identité de Chavannes.

6. Matériaux utilisés pour la construction et l’isolation :
– en limitant au maximum l’énergie grise produite par ces matériaux ;
– en privilégiant les matériaux écologiques, durables et locaux et
– en introduisant un quota de béton recyclé par rapport au total du béton utilisé.

7. Sources d’énergie utilisées pour le chauffage et l’éclairage des bâtiments :
– en privilégiant les énergies renouvelables et la sobriété énergétique, et ce au-delà des taux prévus par le règlement d’application de la loi sur l’énergie et
– en encourageant, par des mesures incitatives, la rénovation énergétique des bâtiments et l’installation, sur les bâtiments existants, de systèmes de production d’énergie renouvelable.

8. Utilisation durable des toitures :
– en exigeant l’installation de panneaux photovoltaïques, thermiques et tout autre moyen de production responsable et
– en végétalisant les toitures.

9. Création d’îlots de fraîcheur en fixant un quota minimum, sur chaque parcelle, de surfaces boisées, de surfaces vertes en pleine terre à haute valeur de biodiversité et de surfaces perméables.

10. Gestion durable de l’eau :
– en privilégiant l’infiltration de l’eau de pluie partout où le sol le permet ;
– en installant des bassins de rétention pour l’usage domestique et
– en interdisant les piscines privées hors-sol et enterrées.

11. Lutte contre la pollution lumineuse :
– en limitant les enseignes lumineuses et
– en réduisant la nuit la luminosité de tout éclairage extérieur sur le domaine public et privé.

12. Conservation des valeurs naturelles existantes :
– en protégeant les arbres et les haies vives ;
– en compensant tout arbre abattu par une nouvelle plantation et le versement d’une taxe compensatoire, même en cas de nouvelle construction et de parcelle déjà arborisée ;
– en aménageant des habitats et des couloirs biologiques de taille et de qualité adéquates pour le maintien et le renforcement de la faune locale ;
– en prévoyant une incitation financière pour toute plantation d’arbre qui ne constitue pas une compensation à l’abattage d’un autre arbre ;
– en protégeant les biotopes existants et
– en prévoyant un système d’amendes dissuasif en cas de coupe d’arbre ou de destruction d’un biotope sans autorisation.

13. Végétaux à privilégier :
– en interdisant les plantes invasives ;
– en donnant la priorité aux plantes indigènes et adaptées au réchauffement climatique et
– en développant un système d’information à la population.

En conclusion, nous demandons à la Municipalité de soumettre au Conseil Communal une révision complète du règlement du plan d’affectation communal qui intègre les 13 éléments ci-dessus.

Chavannes-près-Renens, 22.02.2022

Hélène Ingold-Berger, Conseillère communale Les Vert-e-s
Laurence Rohr, Conseillère communale Les Vert-e-s
Isabel Vas Gomez, Conseillère communale socialiste
Manon Fawer, Conseillère communale socialiste
Bertrand de Rham, Conseiller communal Les Vert-e-s
Louis Grandjean, Conseiller communal socialiste
Axel Ungurian, Conseiller communal Les Vert-e-s

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[Grand Conseil – Question simple] Quelles sont les conditions et le suivi qu’applique l’Etat aux fournisseurs qu’il choisit et aux entités qu’il subventionne pour s’assurer que ceux-ci soient en cohérence avec sa stratégie pour la protection du climat ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 01.03.2022

Dans l’Avant-Propos de sa « Stratégie pour la protection du climat », dite « Plan climat vaudois », présentée en juin 2020, le Conseil d’État indique reconnaître la nécessité d’agir ici et maintenant, précisant que son plan s’inscrit dans des politiques déjà existantes, et en impulse de nouvelles. Le Conseil d’Etat précise aussi que ce plan doit permettre à notre Canton ouvert sur le monde d’assumer sa part de responsabilité internationale, mais qu’il doit aussi lui permettre de relever les défis du futur.

Le Conseil d’Etat décrit ensuite un catalogue de mesures pour parvenir à contribuer activement à l’effort national et international visant à réduire le réchauffement climatique et à s’adapter à ses effets.

Le soussigné souscrit à cette intention et se réjouit de la mise en œuvre des mesures proposées.

Reste que si l’Etat est, ou se veut être, exemplaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique, se pose la question de savoir si les fournisseurs de l’Etat et les entités subventionnées par l’Etat le sont, ou le deviendront.

Aussi le soussigné pose la question suivante au Conseil d’Etat.

Quelles sont les conditions et le suivi qu’applique l’Etat aux fournisseurs qu’il choisit et aux entités qu’il subventionne pour s’assurer que ceux-ci soient en cohérence avec sa stratégie pour la protection du climat ?

Cette question est d’autant plus légitime lorsque le soussigné constate par exemple l’emploi de plastique dans les cartons d’invitation reçus de certaines entités subventionnées par l’Etat, l’utilisation de viande venue de l’autre bout du monde dans certaines cantines de l’Etat, ou l’achat de véhicules à moteur encore thermique pour des activités qui pourraient pourtant bénéficier de véhicules électriques.

Merci pour vos informations !

Chavannes-près-Renens, 15.02.2022

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] Quelle est l’appréciation du Conseil d’Etat s’agissant de la sécurité des pipelines situés sur le sol vaudois et à ses abords ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 08.02.2022

La Suisse est parcourue par environ 2’200 km de gazoducs et 200 km d’oléoducs, dont une partie se trouve dans le Canton de Vaud.

S’agissant du Canton de Vaud, on peut citer les gazoducs de Gaznat SA, gazoducs situés principalement sous tout le pourtour du Lac Léman, au pied du Jura, et dans la plaine de l’Orbe, et d’UniGaz SA, gazoduc Orbe VD – Altavilla FR. A la connaissance du soussigné, il n’y pas d’oléoduc sur le territoire du Canton de Vaud.

Ces réseaux de pipelines, soumis à l’Ordonnance sur la protection contre les accidents majeurs (OPAM, RS 814.012), sont contrôlés par les exploitants selon les directives de l’Inspection Fédérale des Pipelines (IFP).

L’IFP est une unité d’organisation du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) qui coopère étroitement avec l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) et l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Elle supervise la planification, la construction et l’exploitation de pipelines de transport des combustibles et carburants liquides ou gazeux en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein, dans la mesure où ces installations sont soumises à la Loi fédérale sur les installations de transport par conduites de combustibles ou carburants liquides ou gazeux (LITC, RS 746.1).

Etant donné les conséquences humaines et environnementales majeures que ces pipelines peuvent provoquer, le soussigné pose la question suivante au Conseil d’Etat.

Quelle est l’appréciation du Conseil d’Etat s’agissant de la sécurité des pipelines situés sur le sol vaudois et à ses abords ?

Merci pour vos informations !

Chavannes-près-Renens, 08.02.2022

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] Comment l’Etat s’assure-t-il de la bonne mise en œuvre administrative d’une décision médicale interdisant une pratique pour de justes motifs médicaux, par exemple de conduire ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 08.02.2022

Lors de certains accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de certaines maladies neurologiques, par exemple un ADEM (« Acute Demyelinating EncephaloMyelitis », encéphalomyélite aiguë disséminée), il apparait que les personnes concernées perdent malheureusement, temporairement ou indéfiniment, certaines facultés leur permettant, entre autres, de conduire.

C’est ainsi qu’à l’issue d’un examen neuropsychologique, le Corps médical recommande à ces personnes soit de ne pas conduire, soit leur interdit purement et simplement de conduire.

Reste que ces recommandations, ou ces interdictions, se limitent à une décision médicale, et ne se traduisent pas en une mesure administrative effective comme un véritable retrait de permis par les Autorités, lorsque le Corps médical conclue qu’une interdiction de conduire est légitime.

Aussi je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

Comment l’Etat s’assure-t-il de la bonne mise en œuvre administrative d’une décision médicale interdisant une pratique pour de justes motifs médicaux, par exemple de conduire ?

Merci pour vos informations !

Chavannes-près-Renens, 08.02.2022

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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