[Interpellation] Covid-19 et Guerre en Ukraine ont provoqué une double inflation et un risque de crise énergétique aux conséquences difficiles – Quelles sont les mesures prises par la Commune et les mesures d’aides prévues pour les familles et personnes aux revenus modestes et/ou en situation précaire ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 15.09.2022

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Apparue officiellement le 16.11.2019 à Wuhan en Chine, la maladie Covid-19 due au virus SARS-CoV-2 s’est propagée ensuite dans le monde entier au point d’être déclarée pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le 11.03.2020.

Cette maladie dont les conséquences ont été les premiers mois de son développement, de tuer beaucoup de personnes âgées et de personnes en situation médicale précaire, de même que d’envoyer beaucoup de personnes aux soins intensifs et, par là, de saturer les dispositifs hospitaliers, a obligé tous les pays du monde à prendre des mesures drastiques pour limiter la propagation du virus. Parallèlement, le monde scientifique et pharmaceutique s’empressait de développer des vaccins pour neutraliser le virus et ses variants.

C’est ainsi que presque tous les pays du monde sont passés par la fermeture de leurs frontières et des confinements, totaux ou partiels, de leur population, lesquels ont provoqué un ralentissement des échanges des biens et des personnes, et donc de l’économie mondiale dans son ensemble. L’effet le plus direct de cette situation a été l’apparition d’une inflation sur presque tous les biens de consommation de l’ordre de 5 à 10% environ selon les biens et les pays.

Or, même pas encore sortie de la pandémie, et se relevant à peine de deux années très difficiles humainement, médicalement et économiquement, notre planète découvrait avec effroi le matin du jeudi 24.02.2022 la déclaration de guerre de la Russie à l’Ukraine par des bombardements massifs, guerre toujours en cours à l’heure de rédiger ce texte.

Cette guerre a eu comme conséquence une nouvelle inflation sur bon nombre de biens de consommation et, de par le jeu des sanctions mutuelles, notamment sur le prix des matières énergétiques, la Russie étant un des plus grands fournisseurs de matières énergétiques non durables comme le gaz, en particulier à l’Europe. En menaçant l’Europe de ne plus l’approvisionner en gaz, et cela combiné avec une réduction de la production électrique d’origine nucléaire par la France pour des raisons techniques, la Russie a levé un raz-de-marée sur le marché de l’énergie, faisant planer le risque d’une crise énergétique sur l’Europe à l’approche de l’Automne et de l’Hiver.

En quelques mois, c’est ainsi une inflation oscillant entre 3 et 25% qui s’est développée selon les pays, cela en plus de l’inflation déjà présente en raison de la pandémie Covid-19.

Cette double inflation et les risques de crise énergétique ont des conséquences économiques difficiles pour la Population, en particulier les personnes et les familles aux revenus modestes et/ou en situation précaire comme on en compte beaucoup à Chavannes-près-Renens, une commune pauvre et à l’indice de capacité contributive de ses habitant-e-s parmi les plus bas du canton de Vaud et de Suisse.

Préoccupé par les conséquences mentionnées ci-dessus pour la Population chavannoise, tant économiquement qu’opérationnellement, le soussigné pose les questions suivantes à la Municipalité.

  1. La Municipalité a-t-elle un plan de roulement pour continuer à fournir à la Population les prestations de service public minimales attendues d’elle en cas de crise énergétique, notamment en cas de réduction, rationnement, voire de coupure, d’électricité et/ou de matières énergétiques ?
  2. Quelles sont les mesures que la Municipalité a prises et/ou prendra pour anticiper et limiter les conséquences possibles de la crise énergétique planifiée sur le fonctionnement de la commune et la vie de la Population, notamment les personnes avec les situations les plus précaires ?
  3. Quelles sont les mesures que la Municipalité a prises et/ou prendra pour aider les personnes et les familles aux revenus modestes et/ou en situation précaire pour diminuer les charges de la double inflation qui pèsent sur elles ? Par extension, pour toute la population ?
  4. La Municipalité a-t-elle idée de comment elle opérerait un éventuel rationnement d’un bien et/ou d’une matière énergétique en cas de décision dans ce sens de l’Autorité fédérale et/ou cantonale ?
  5. La Municipalité réfléchit-elle à rendre notre commune énergétiquement indépendante, notamment par l’utilisation des ressources énergétiques dites durables, notamment le soleil ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 15.09.2022

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] L’Etat peut-il implémenter une annonce automatique dans le métro m2 pour rendre les gens attentifs à bien se tenir sur le tronçon à forte déclivité entre la station de Lausanne-Gare et celle de Lausanne-Flon ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 21.06.2022

Pour qui prend régulièrement le métro m2 de Lausanne, chaque départ d’une rame de la station TL de Lausanne-Gare en direction de la station TL de Lausanne-Flon, et chaque arrivée d’une rame à la station TL de Lausanne-Gare en provenance de la station TL de Lausanne-Flon, offrent un spectacle aussi amusant que malheureux.

Avec une très forte pente (114‰ sauf erreur) entre la station TL de Lausanne-Gare et celle de Lausanne-Flon, le métro démarre toujours en direction de Lausanne-Flon avec une forte secousse, ce qui surprend les personnes non habituées, notamment les touristes, voire fait tomber les personnes qui ne se tiennent pas bien ou qui n’ont pas trouvé un siège.

Dans le sens contraire, soit sur le trajet de Lausanne-Flon en direction de Lausanne-Gare, les personnes qui ne se tiennent pas bien dans la rame seront surprises par la forte déclivité de la pente au point de pouvoir perdre l’équilibre et donc aussi de tomber.

Tout cela est d’ailleurs d’autant plus vrai lorsque la rame est bondée, et qu’il est difficile de pouvoir se tenir, même si on pourrait considérer qu’être entassé comme des sardines participerait à maintenir une certaine stabilité de groupe, ce qui n’est techniquement pas toujours le cas.

Cette secousse et ces surprises peuvent donc notamment se révéler dangereuses pour les personnes âgées et les personnes en difficulté motricielle.

Pourtant, comme c’est le cas dans d’autres métros du monde, comme d’ailleurs même à la station de Montelly du métro m1, l’utilisation d’une brève annonce automatique à l’approche d’une station pour informer d’un danger permet de limiter les dégâts aux voyageurs-geuses.

Aussi je pose la question simple suivante au Conseil d’Etat.

« L’Etat peut-il implémenter une annonce automatique dans le métro m2 pour rendre les gens attentifs à bien se tenir sur le tronçon à forte déclivité entre la station de Lausanne-Gare et celle de Lausanne-Flon ? »

Au registre des éléments qu’il s’agirait vraisemblablement d’adapter dans le métro m2, il faudrait aussi retirer les sièges pivotants dans les rames car les gens ne respectent pas la mention comme quoi ces sièges ne doivent pas être utilisés aux heures de pointe, et il serait fort adéquat d’installer à chaque station une installation de recyclage des déchets comme on en trouve dans les gares CFF (papier, PET, aluminium et déchets).

Merci pour votre action !

Chavannes-près-Renens, 21.06.2022

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] Les panneaux publicitaires lumineux installés à des endroits publics sous régime d’une prestation de service public, notamment à certains arrêts des transport publics, sont-ils en adéquation avec le Plan Climat du Conseil d’Etat ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 21.06.2022

De plus en plus de panneaux publicitaires sont des panneaux lumineux. On en croise notamment de plus en plus à certains arrêts des transports publics.

Ces panneaux publicitaires sont certes souvent composés de LED, lesquelles sont moins consommatrices d’énergie que d’autres sources de lumière, mais il n’en demeure pas moins que ces panneaux consomment plus d’énergie électrique que s’ils n’étaient pas allumés.

La présence de ces panneaux interpelle à une époque où le Conseil d’Etat s’est doté d’un Plan climat cantonal, que le Grand Conseil a voté l’Urgence climatique, et que le réchauffement climatique est une dramatique réalité.

Aussi je pose la question simple suivante au Conseil d’Etat.

« Les panneaux publicitaires lumineux installés à des endroits publics sous régime d’une prestation de service public, notamment à certains arrêts des transport publics, sont-ils en adéquation avec le Plan Climat du Conseil d’Etat ? »

Dans la négative, il serait alors opportun que le Conseil d’Etat exige des entreprises concernées par ce non-sens à changer de pratique rapidement.

Merci pour votre action !

Chavannes-près-Renens, 21.06.2022

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] L’Etat peut-il abaisser la vitesse de 100 à 80 km/h sur l’Autoroute A1a entre Lausanne Maladière et l’échangeur d’Ecublens ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 21.06.2022

Inauguré le 23.04.1964 après avoir été construit en urgence pour l’Exposition Nationale de 1964 à Lausanne, le tronçon autoroutier de l’A1 qui relie les villes de Genève et Lausanne est tout devenu aujourd’hui complètement saturé, notamment aux heures de pointe.

S’agissant du tronçon A1a entre l’échangeur d’Ecublens et l’entrée/sortie de Lausanne Maladière, les projections de l’Office fédéral des routes (OFROU) font état d’un trafic journalier moyen d’au moins 76’000 véhicules/jour en 2030, avec ou sans les nouvelles jonctions de Chavannes-près-Renens et d’Ecublens, voire même à environ 85’000 véhicules/jour entre la future nouvelle jonction de Chavannes-près-Renens et l’échangeur d’Ecublens.

Le trafic routier passerait d’ailleurs à environ 144’000 véhicules/jour en 2030 (!!!) au poste de comptage de Renens (130’000 véhicules/jour sans jonction) et à 128’000 véhicules/jour à celui de Prévérenges (123’000 véhicules/jour sans jonction).

C’est donc à une augmentation importante du flux de véhicules routiers sur le tronçon A1a que l’on assistera ces 10 à 15 prochaines années, une augmentation du flux de véhicules qui générera une augmentation du bruit et de la pollution dans l’Ouest lausannois, une région et un district où la pollution est déjà importante et dépasse même souvent au cours de l’année les valeurs maximales admises dans l’Ordonnance fédérale sur la protection de l’air (OPair, RS 814.318.142.1).

Cela étant, lorsqu’on lit le projet mis en consultation par l’OFROU pour supprimer le goulet d’étranglement de Crissier et créer les nouvelles jonctions autoroutières d’Ecublens et de Chavannes-près-Renens, on ne lit jamais la possibilité de réduire la vitesse du tronçon A1a de 100 km/h à 80 km/h pour réduire certains problèmes.

Or, il est de notoriété scientifique, admise tant par les Autorités que par les Associations d’automobilistes et de transporteurs routiers, que la réduction de vitesse sur un tronçon routier diminue les émissions de polluants, le bruit et le nombre d’accidents.

L’OFROU étudiait d’ailleurs en 2014 déjà la possibilité de réduire la vitesse de certains tronçons du réseau des Routes nationales de 120 km/h, ou 100 km/h, à 80 km/h au moyen d’une signalisation électronique pour réduire la pollution et fluidifier le trafic dans certains secteurs, constatant qu’une vitesse de 80 km/h permettait non seulement de réduire les émissions de polluants mais aussi d’obtenir une circulation beaucoup plus fluide.

On doit d’ailleurs préciser ici que certains secteurs importants et fortement chargés du réseau des routes nationales suisses sont passés à une vitesse fixe de 80 km/h. C’est le cas notamment de tous les tronçons autoroutiers qui traversent la ville de Berne et presque tous les tronçons autoroutiers qui entrent dans la ville de Zurich ou la ville de Basel.

Par ailleurs, il convient d’ajouter que l’art. 108 de l’Ordonnance sur la signalisation routière (OSR, RS 741.21) permet des dérogations aux limitations générales de vitesse. L’art. 108 al. 2 let. d et l’art. 108 al. 5 let. a indiquent respectivement que :

  • Les limitations générales de vitesse peuvent être abaissées lorsqu’il est possible de réduire les atteintes excessives à l’environnement (bruit, polluants) au sens de la législation sur la protection de l’environnement. Il s’agira ce faisant de respecter le principe de la proportionnalité.
  • Des dérogations pour des vitesses inférieures à 120 km/h, jusqu’à 60 km/h, la gradation étant fixée à 10 km/h, sont autorisées sur les autoroutes ; dans le périmètre des jonctions et des intersections, d’autres réductions selon le degré d’aménagement sont autorisées aussi, la gradation étant fixée à 10 km/h.

Le soussigné se dit par ailleurs qu’étudier une couverture partielle de l’Autoroute A1a sur le territoire d’Ecublens et de Chavannes-près-Renens aurait aussi été intéressant, pratique qui a de plus en plus cours en secteur urbain en Suisse allemande pour limiter la pollution et le bruit, de même qu’offrir de nouvelles surfaces vertes et/ou constructibles, notamment pour des services publics.

Aussi, considérant tous les éléments mentionnés ci-avant, le soussigné pose au Conseil d’Etat la question simple suivante.

« L’Etat peut-il abaisser la vitesse de 100 à 80 km/h sur l’Autoroute A1a entre Lausanne Maladière et l’échangeur d’Ecublens ? »

L’installation de plusieurs radars fixes dans les deux sens de circulation pour faire respecter l’abaissement de vitesse devrait par ailleurs être envisagée.

A noter que l’on pourrait raisonnablement se demander aussi en plus si réduire la vitesse à au maximum 100 km/h sur tout le réseau des routes nationales sur le territoire vaudois ne serait pas une idée à étudier…

A noter ici que le gouvernement des Pays-Bas a annoncé le 13.11.2019 abaisser la vitesse maximale sur les autoroutes de 130 km/h à 100 km/h en journée, une mesure qui s’inscrit dans son plan d’action adopté pour lutter contre les émissions de gaz polluants.

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 21.06.2022

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] L’Etat peut-il ajouter la possibilité du vote des malades sur les enveloppes de vote ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 21.06.2022

Les personnes dans l’incapacité d’écrire ou de faire acheminer leur enveloppe de vote peuvent demander à leur commune de voter à leur domicile. Ce processus de vote est réglé sous l’intitulé « Vote des malades » à l’art. 21 de la Loi sur l’exercice des droits politique (LEDP, RSV 160.01).

Cette possibilité de vote est manifestement trop peu connue des personnes en situation de handicap comme l’a affirmé le Président de Forum Handicap Vaud, Julien-Clément Waeber.

Il est vrai que cette possibilité de vote n’est même pas indiquée sur l’enveloppe de vote.

Aussi le soussigné pose-t-il la question suivante au Conseil d’Etat.

« L’Etat peut-il ajouter la possibilité du vote des malades sur les enveloppes de vote ? »

Par ailleurs, il serait souhaitable d’établir des directives pour les bureaux électoraux leur indiquant comment éviter l’invalidation des bulletins de vote qui auraient été remplis par la même personne préposée au vote des malades d’une commune dans le cas où plusieurs personnes malades de cette commune et dans l’incapacité d’écrire demanderaient à pouvoir bénéficier de cette possibilité.

Merci pour votre action !

Chavannes-près-Renens, 21.06.2022

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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