[Interpellation] Nuit sans lumière / Projet Perséides – Quelle suite à Chavannes ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 12.11.2020

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

La nuit du mercredi/jeudi 12/13.08.2020, les communes de Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Renens, Bussigny et Villars-Sainte-Croix ont décidé de s’associer au Projet Perséides en n’allumant pas leur éclairage public pendant la nuit.

Le Projet Perséides est une association à but non lucratif fondée à Orbe en 2019 dont le but est d’éteindre, chaque année et dans toute l’Europe, l’éclairage artificiel dans la nuit du 12 au 13 août pour permettre de se réapproprier la nuit au moins une fois dans l’année à l’occasion de la pluie des Perséides, un essaim de météores (ou pluie d’étoiles filantes) bien visible dans l’atmosphère terrestre à ce moment de l’année.

Ces météores sont en effet bien observables à ce moment de l’année car ils rencontrent justement à ce moment-là l’atmosphère terrestre, plus précisément à partir du 20 juillet environ jusqu’aux alentours du 25 août, avec un maximum habituellement situé entre les 11 et 15 août. La nuit la plus active de la pluie des Perséides est celle du 12/13 août, de 2 à 5 h du matin.

Toutefois, si ces étoiles filantes sont bien visibles depuis la Terre, leur observation est rendue bien plus difficile en présence de pollution lumineuse, une pollution de plus en plus intense dans les environnements urbains et une pollution contre laquelle le Canton de Vaud devra amener une solution dans le cadre de l’établissement d’un Plan lumière cantonal (Postulat Alexandre Rydlo du 18.12.2018 accepté par le Grand Conseil le 04.02.2020, 18_POS_098).

Si donc éteindre les lumières pendant la nuit du 12/13 août permet d’observer les étoiles filantes et que cette opération a été appréciée par beaucoup de monde, éteindre les lumières permet aussi de se réapproprier la nuit, de ne plus être dérangé par des éclairages inutiles, et d’effectuer des économies d’énergie importantes. En effet, à quoi sert un abribus allumé toute la nuit alors qu’il n’y a plus de voyageurs ? A rien. Ou bien à quoi sert d’allumer tous les lampadaires d’une rue toute la nuit quand il n’y a que peu de voitures ou de personnes qui empruntent cette rue ? A rien aussi, si ce n’est à perdre de l’énergie et de l’argent.

Fondé sur les éléments qui précèdent, je pose donc les questions suivantes à la Municipalité sous forme d’Interpellation.

  1. Quel bilan la Municipalité tire-t-elle de sa participation avec les autres communes de l’Ouest lausannois au Projet Perséides avec une extinction de l’éclairage public lors de la nuit du 12/13.08.2020, notamment sur les plans énergétique, humain, sécuritaire, et routier ?
  2. La Municipalité envisage-t-elle de participer à nouveau au Projet Perséides en 2021 ?
  3. De manière plus générale, la Municipalité réfléchit-elle à une manière de pérenniser une diminution, voire même une suppression, de tout ou partie de l’éclairage public sur le territoire communal, notamment aux heures très creuses de la nuit tout au long de l’année ?

Merci d’avance pour vos réponses.

Chavannes-près-Renens, 12.11.2020

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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[Grand Conseil – Interpellation] Scandale de l’arbitrage/dépouillement des dividendes CumCum et CumEx (CumEx-Files) : Quelle est l’implication de la BCV dans cette fraude fiscale et quelles sont les pertes fiscales exactes qu’a subies le Canton de Vaud ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 06.10.2020

Le 18.10.2018, 19 médias de renommée internationale, dont notamment les journaux Le Monde (F), Die Zeit (D) et Politiken (DK), publiaient le résultat d’une enquête de plusieurs années sur la pratique illégale de l’arbitrage des dividendes ou dépouillement des dividendes (« dividend stripping » en anglais), une pratique de fraude fiscale découverte en 2012 en Allemagne et qui aurait fait perdre pas moins de 55 milliards d’Euros en 15 ans aux administrations fiscales de 11 pays européens, dont la Suisse.

Parmi les pays les plus touchés, on trouve l’Allemagne, avec pas moins de 31.8 milliards d’euros de pertes fiscales, suivie par la France avec environ 17 milliards d’euros.

L’arbitrage des dividendes, ou parfois « le dépouillement des dividendes », est une technique fiscale inventée à partir de 2001 en Allemagne par un avocat fiscaliste nommé Hanno Berger. Cette technique permet de réduire, voire supprimer, l’imposition d’actions cotées en Bourse, et peut se pratiquer sous deux formes différentes, la forme CumCum et la forme CumEx.

Forme CumCum

Dans sa forme simple, dite CumCum, la technique consiste pour un propriétaire d’actions (A) domicilié dans un pays soumis à l’imposition des dividendes (pays A) à transférer artificiellement, et provisoirement, juste avant le versement du dividende, la propriété de ses actions à un partenaire (B) situé dans un pays à faible ou nulle imposition (pays B), cela pour éviter de payer l’impôt sur ce dividende dans son pays de domiciliation fiscale (pays A).

Après avoir touché le versement du dividende, le partenaire B revend les actions à son propriétaire originel A. Le dividende récupéré par le partenaire B, faiblement taxé dans le pays B, voire pas taxé du tout, est ensuite réparti entre le propriétaire des actions A et le partenaire B qui l’a aidé, cela selon une clé de répartition souvent préalablement définie.

S’agissant spécifiquement de la Suisse, un propriétaire d’actions situé à l’étranger peut vendre à une banque suisse les actions qu’il possède peu avant le versement du dividende. Cette banque suisse revendique ensuite le remboursement intégral de l’impôt anticipé sur le dividende, ce que ne peut généralement pas faire le propriétaire d’actions situé à l’étranger. Après le versement du dividende, les actions sont revendues par la banque suisse à leur propriétaire étranger originel, et la majeure partie du dividende lui est remise par la banque suisse avec le prélèvement au passage d’une commission.

Forme CumEx

Dans sa version plus complexe, dite CumEx, la technique consiste à échanger rapidement des grandes quantités d’actions entre plusieurs partenaires situés à l’étranger et/ou en Suisse peu de temps avant le versement du dividende (vente à découvert ou « short-sale » en anglais), et ainsi à faire perdre aux services fiscaux la connaissance de qui est le propriétaire exact des actions. Après le versement du dividende, le partenaire qui a obtenu le dividende réclame le remboursement de l’impôt anticipé, selon qu’il est suisse ou au bénéfice d’une convention contre les doubles-impositions s’il est étranger. Les autres partenaires, qu’ils soient suisses ou étrangers, réclament cependant eux aussi le remboursement de l’impôt anticipé, alors même qu’ils ne l’ont jamais payé, au motif ici aussi qu’ils étaient eux aussi les propriétaires des actions avant le versement du dividende.

Ne sachant finalement souvent pas qui était le véritable propriétaire des actions lors du versement du dividende, l’administration fiscale finit par octroyer plus d’une fois le remboursement de l’impôt anticipé, et les fraudeurs parviennent ainsi à se faire rembourser plusieurs fois une taxe qui n’aura été payée qu’une seule fois, chose clairement constitutive d’une fraude fiscale.

En résumé, non seulement cette technique d’arbitrage/dépouillement des dividendes permet dans ses deux formes d’échapper à l’impôt, mais elle peut aussi permettre dans sa forme la plus complexe, la forme CumEx, d’en gagner au détriment d’un Etat.

S’agissant de la Suisse, l’Administration Fédérales des Contributions (AFC) observait ainsi déjà dès 2006 plusieurs demandes identiques de remboursement de l’impôt anticipé pour des montants importants par des personnes situées à l’étranger. Elle a de ce fait pris dès le 01.04.2008 des mesures pour limiter le remboursement de l’impôt anticipé sur les bonifications de revenu effectuées par des banques étrangères (circulaire no 21, 1-021-V-2008), suspectant des possibles fraudes fiscales.

A ce propos, dans une réponse du 10.05.2017 à une question de la Conseillère nationale Jacqueline Badran (PS/ZH) (Question 17.1009) au sujet de l’ampleur en Suisse de la fraude fiscale par la technique de l’arbitrage/dépouillement des dividendes, le Conseil fédéral est extrêmement laconique. Tout au plus, jusqu’à la date de la réponse, il indique n’avoir dénombré l’emploi de cette technique que par 160 requérant-e-s d’une demande de remboursement de l’impôt anticipé. Parmi elles et eux, environ 90% se trouvaient à l’étranger.

Sans d’ailleurs entrer dans les détails, le Conseil fédéral indique dans cette même réponse que rien que pour l’année 2016, la somme totale des demandes de remboursement qui devaient faire l’objet d’un examen détaillé était de 760 millions de francs, donnant finalement par là un indice sur l’ampleur potentielle des pertes fiscales subies en 2016 par la Suisse à cause de cette technique.

Puis, dans une réponse du 22.05.2019 à une nouvelle question de la Conseillère nationale Jacqueline Badran formulée cette fois dans une Interpellation (Interpellation 19.3339), une question demandant les estimations du Conseil fédéral quant au montant des recettes fiscales perdues durant ces 20 dernières années suite à des opérations d’arbitrage/dépouillement de dividendes en tous genres, le Conseil fédéral indique une fois de plus laconiquement ne pas avoir de données suffisantes qui lui permettent de fournir des indications fiables sur le montant des recettes fiscales perdues. Le Conseil fédéral indique cependant dans sa réponse que des engagements conditionnels d’un montant de 479 millions de francs ont été inscrits au compte de la Confédération à la fin de l’année 2018 pour les cas d’arbitrage/dépouillement de dividendes qui n’ont pas encore été clos par une décision de Justice entrée en force à la suite des procédures ouvertes par l’AFC. En indiquant ce montant, le Conseil fédéral donne finalement une nouvelle fois un indice sur l’ampleur possible des pertes fiscales dues à cette technique de fraude fiscale, soit vraisemblablement plusieurs milliards de francs depuis leur existence.

C’est bien d’ailleurs l’ampleur de cette technique de fraude fiscale qui occupe entre autres aujourd’hui la Justice allemande, laquelle s’est saisie depuis 2012 des cas de fraudes découverts par son administration fiscale, renvoyant aujourd’hui devant les tribunaux les principaux protagonistes de cette pratique, une pratique à laquelle en tout cas quatre banques suisses se seraient adonnées à partir de 2005 au détriment des autorités fiscales allemandes, soit la banque Sarasin, la banque Crédit Suisse, la banque Zürcher Kantonalbank (ZKB) et la Banque Cantonale Vaudoise (BCV), des banques auxquelles la Justice allemande a clairement demandé des comptes ces derniers mois.

A la lumière des tous ces éléments, on peut donc aujourd’hui clairement se poser la question de savoir quelle est l’ampleur des pertes fiscales qu’a subies le Canton de Vaud depuis la mise en place de cette technique de fraude fiscale, et surtout quelle est l’implication de la Banque Cantonale Vaudoise dans cette fraude, en particulier au détriment de son principal propriétaire, le Canton de Vaud.

Aussi je pose les questions suivantes au Conseil d’Etat.

  1. Quelle est l’ampleur depuis 2001, en francs et par année, des pertes fiscales subies par le Canton de Vaud par l’utilisation de la technique de l’arbitrage/dépouillement des dividendes de forme CumCum et CumEx ?
  2. Quelles sont les mesures concrètes prises par l’Administration Cantonale des Impôts et envers l’Administration Fédérale des Contributions pour repérer les cas de fraudes fiscales employant la technique de l’arbitrage/dépouillement des dividendes de forme CumCum et CumEx ?
  3. Quel est le rôle exact qu’aurait joué la Banque Cantonale Vaudoise dans la fraude massive alléguée à l’échelon européen utilisant la technique de l’arbitrage/dépouillement des dividendes de forme CumCum et CumEx menant à des pertes fiscales de pas moins de 55 milliards d’Euros dans 11 pays, dont la Suisse ?
  4. En particulier, la Banque Cantonale Vaudoise a-t-elle servi comme banque partenaire de dépôt d’actions en achetant des actions à des client-e-s étranger-ère-s, puis en réclamant à leur profit le remboursement de l’impôt anticipé sur les dividendes, tout en revendant ensuite à ces mêmes client-e-s leurs actions après rétrocession partielle à elles et eux des dividendes (CumCum) ?
  5. En particulier, la Banque Cantonale Vaudoise a-t-elle mis en place, favorisé ou participé à des transactions rapides d’achat d’actions (ventes à découvert, « short-sale ») entre plusieurs partenaires en Suisse et/ou à l’étranger pour permettre à ceux-ci de se prévaloir ensuite du remboursement de l’impôt anticipé sur les dividendes, et donc dans certains cas de se prévaloir d’un ou plusieurs remboursements injustifiés de cet impôt ?
  6. Comment le Conseil d’Etat apprécie-t-il le fait que la Banque Cantonale Vaudoise, une banque dont il est l’actionnaire majoritaire et qui doit servir les intérêts du Canton de Vaud, aurait pu employer une technique de fraude fiscale péjorant ses rentrées fiscales ?
  7. En particulier, comment le Conseil d’Etat a-t-il sanctionné, ou comment sanctionnerait-t-il ce comportement, et quelles sont les mesures qu’il a prises ou prendra, pour éviter que la Banque Cantonale Vaudoise n’utilise et/ou ne favorise à l’avenir des techniques de fraude fiscale, anciennes ou nouvelles ?

Pour terminer, il est à relever que le créateur et principal protagoniste de cette fraude fiscale, Hanno Berger, réside en Suisse à Zuoz (GR), et ferrait vraisemblablement l’objet d’une demande d’extradition vers l’Allemagne pour répondre de ses délits devant la Justice allemande à l’occasion des multiples procès en cours, s’il ne devait pas comparaitre aux audiences.

Merci de nous renseigner.

Chavannes-près-Renens, 06.10.2020

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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Municipalité de Chavannes : La Municipale Loubna LAABAR rejoint le PS Chavannes

La Conseillère municipale Loubna LAABAR a décidé en cette fin d’été de rejoindre le Parti socialiste de Chavannes-près-Renens.

La section de Chavannes-près-Renens se réjouit de cette décision, et c’est à l’unanimité de ses membres qu’elle a accueilli sa nouvelle camarade lors de sa dernière Assemblée générale

Cette démarche s’inscrit de manière logique dans la ligne de l’action politique menée, d’un coté, par Loubna LAABAR depuis son élection à la Municipalité de Chavannes-près-Renens le 16.12.2012 et, de l’autre côté, par le PS Chavannes.

Candidate, à l’époque, du groupe politique Chavannes-Ensemble pour succéder à la Conseillère municipale Manon FAWER (PS), c’est avec conviction, motivation en enthousiasme que Loubna LAABAR s’est engagée à la tête des dicastères Enfance-Jeunesse et Cohésion sociale; un engagement politique dans lequel elle a toujours été en symbiose avec les idées du Parti socialiste.

Tout au long des 8 années qu’elle a déjà passées à la Municipalité de Chavannes, elle a montré un profond intérêt pour les affaires sociales, les questions relatives à la petite enfance, les jeunes, et les aîné-e-s, de même que pour l’intégration des personnes étrangères.

Le Parti socialiste de Chavannes-près-Renens accorde toute sa confiance à Loubna LAABAR, et se réjouit d’ores-et-déjà des prochaines étapes à réaliser ensemble.

Loubna LAABAR

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[Postulat] Pour une Bourse d’articles et d’ustensiles ménagers peu utilisés

Postulat déposé par Mima Arn et Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 09.07.2020, et refusé par la majorité UDC, PLR et Chavannes-Ensemble lors de la séance du Conseil communal du 01.10.2020…

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Dans notre société actuelle, force est de constater que les ménages, qu’ils soient constitués d’une seule ou de plusieurs personnes, disposent souvent d’articles et d’ustensiles ménagers peu utilisés.

Non pas qu’ils ne servent pas, mais ils ne servent pas souvent. Il en va par exemple d’appareils électroménagers comme un nettoyeur à haute pression, un appareil pour étuver, un wok, une pierrade, un appareil à confectionner des bricelets, un appareil à raclettes, etc…

Bien évidemment, cela dépend des ménages et des personnes qui les constituent. Reste qu’en moyenne certains appareils ne sont utilisés que 1-2 fois par année, si ce n’est moins.

Or aujourd’hui, dans un esprit de développement durable, porté à la fois par la nécessité de préserver nos ressources et d’offrir un monde vivable pour les générations qui nous succéderont, qui plus est après avoir accepté d’établir un Agenda21 pour notre commune, il apparait comme légitime aux soussignés de favoriser une meilleure utilisation de ces articles et ustensiles dormant dans les ménages en créant une Bourse d’articles et d’ustensiles ménagers peu utilisés.

Le système serait simple. Les ménages disposant d’articles et ustensiles ménagers peu utilisés et qui seraient d’accord de les prêter, pourraient s’annoncer auprès d’une plateforme informatique à créer, par exemple sur le site Internet de la commune, et les gens qui souhaiteraient pouvoir emprunter tel ou tel article et/ou ustensile en prêt pourraient prendre contact avec ces personnes pour discuter et conclure le prêt. Les conditions seraient que le prêt soit gratuit et que les personnes qui empruntent un objet s’engagent à le rendre l’objet en l’état reçu et dans le délai convenu avec la personne qui met l’objet à disposition. Le rôle de la commune se limiterait à mettre en contact des personnes de bonnes intentions.

Avec un tel système, on évite la construction et l’acquisition d’articles surnuméraires inutiles, ce qui permet d’effectuer des économies d’énergie et de réduire l’impact sur l’environnement, notamment réduire les émissions de CO2 dues à la production et au transport des articles.

Aussi les soussigné-e-s demandent-ils-elles à la Municipalité, par voie de Postulat, d’étudier un système de Bourse d’articles et d’ustensiles ménagers peu utilisés au profit de la Population chavannoise selon le modèle proposé ci-dessus.

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 09.07.2020

Mima Arn, Conseillère communale socialiste
Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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[Motion] Pour un réaménagement de l’espace public dans le Quartier des Ramiers – De nouveaux jeux pour enfants, un mobilier urbain chaleureux et de jolies plantes !

Motion déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 09.07.2020, et refusée par la majorité UDC, PLR et Chavannes-Ensemble lors de la séance du Conseil communal du 01.10.2020…

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Outre l’aménagement d’un espace vert dans le quartier des Ramiers, la Motion du soussigné intitulée « Pour une place de jeux et un espace vert dans le Quartier des Ramiers », Motion acceptée à une très grande majorité (aucun non et seulement 3 abstentions) lors de la séance du Conseil communal du 03.09.2015, demandait clairement l’aménagement d’une place de jeux.

Si la réponse de la Municipalité à cette Motion dans le cadre du Préavis 17/2017 intitulé « Proposition d’aménagement de parc public et potagers urbains » répondait à la création d’un espace vert, chose largement admise tant par le Motionnaire que par le Conseil communal lors de la séance du Conseil communal du 27.04.2017 (29 oui, 10 non et 0 abstention), le soussigné émettait alors son insatisfaction s’agissant de la réponse de la Municipalité au sujet des jeux pour enfants.

A l’époque, le soussigné et motionnaire acceptait la réponse de la Municipalité à sa Motion car il lui avait été indiqué que la place de jeux des bâtiments voisins, sis sur le territoire de la commune de Renens, seraient ouverts aux enfants du quartier.

Si tel est bien le cas, ou du moins si la chose est plus ou moins bien tolérée par le voisinage immédiat, force est toutefois de continuer à constater que l’aménagement des jeux et de l’espace public situés aux abords du chemin piétonnier en revêtement bitumineux passant devant les entrées des bâtiments de l’Avenue de la Gare 19a à 19f est misérable, un constat qui s’est encore plus aggravé depuis la suppression de quelques jeux, vu leur état de dégradation avancé.

Cette situation dans un quartier aussi densément peuplé et grouillant d’enfants et de familles avec des enfants n’est plus tolérable.

D’une part, les jeux actuellement présents le long de ce chemin su ne sont soit plus utilisables, soit ne sont plus adaptés. Il en va de même pour le terrain de pétanque. Celui-ci n’a jamais été utilisé comme tel et ne sert, en l’état, à personne et à rien.

  • Il conviendrait de changer les jeux (type, nombre, emprise, …).

D’autre part, l’aménagement de l’espace public à cet endroit est triste. Les blocs en béton, s’ils sont certes très pratiques s’agissant de la lutte contre les déprédations et la réduction des coûts d’entretien, ne sont pas du tout adaptés à un quartier pour les familles avec des enfants.

  • Il conviendrait d’équiper cet endroit d’un mobilier urbain chaleureux et non d’un mobilier de caserne ou de place d’armes.

Quant aux plantes disposées tout le long du chemin piétonnier, il serait souhaitable que celles-ci soient, elles aussi, plus chaleureuses.

  • Il conviendrait de planter des fleurs (roses, tulipes, …) ou des arbustes fruitiers (groseilliers, framboisiers, ronce des haies (mûres), …).

Figure 1 : Quartier des Ramiers, Chemin piétonnier des bâtiments de l’Avenue de la Gare 19a à 19f et aménagements actuels

Aussi le soussigné demande-t-il à la Municipalité, par voie de Motion, de bien vouloir soumettre au Conseil communal un Préavis pour un réaménagement de l’espace public le long du chemin passant devant les bâtiments de l’Avenue de la Gare 19a à 19f et jouxtant le Parc des Ramiers (voir Figure 1). Il sera notamment étudié un changement des jeux pour enfants, une modification du mobilier urbain (bancs, …), et une modification de l’aménagement horticole et végétal (fleurs, arbustes, arbres, …).

Au surplus, le soussigné invite la Municipalité à étudier la possibilité d’associer les habitant-e-s du quartier à l’établissement du réaménagement dans le cadre d’une démarche participative en concertation avec les employé-e-s de la voirie.

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 09.07.2020

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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