[Interpellation] Cheminement piétonnier vers la gare de Renens – Etat des aménagements et état de la sécurité – Améliorations nécessaires

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal de jeudi 20.06.2019

Les personnes qui se rendent à pied du Sud de notre commune à la gare de Renens finissent généralement par traverser le Quartier des Ramiers en empruntant le chemin piétonnier qui passe devant les numéros 19 A à 19 F de l’Avenue de la Gare, soit le chemin qui débute au niveau du nouveau parc à arbres fruitiers et à potagers urbains du quartier des Ramiers, et se termine devant le Parc des Cèdres, juste au Sud de la Place de la gare de Renens.

Si ce chemin est géographiquement le plus court et qu’il a été évalué comme un axe de mobilité douce par le SDOL, ce cheminement n’est toutefois pas (encore) optimal pour les piétonnes et les piétons, tant par ses aménagements que par sa sécurité.

Premièrement, pour passer du quartier Denner – La Poste au chemin piétonnier passant devant les numéros 19 A à 19 F de l’Avenue de la Gare, les piétonnes et les piétons doivent traverser le Chemin des Ramiers, chemin emprunté par des voitures pouvant rouler théoriquement à 50 km/h. Il n’existe à cet endroit aucune protection comme un passage pour piétons, une zone de rencontre à 20 km/h ou une zone 30 km/h (Postulat actuellement en cours de traitement par la Municipalité).

Passage du quartier Denner - La Poste vers l'Avenue de la Gare 19 A à F

Passage du quartier Denner – La Poste vers l’Avenue de la Gare 19 A à F

Deuxièmement, pour passer du chemin piétonnier passant devant les numéros 19 A à 19 F de l’Avenue de la Gare, les piétons doivent traverser un chemin au nom inconnu, lequel peut être parcouru par des voitures pouvant ici aussi rouler théoriquement à 50 km/h. Il n’existe, à nouveau, aucun passage pour piétons, aucune zone de rencontre à 20 km/h et aucune zone 30 km/h.

Passage de l'Avenue de la Gare 19 A à F vers le Parc des Cèdres

Passage de l’Avenue de la Gare 19 A à F vers le Parc des Cèdres

Troisièmement, pour traverser le Parc des Cèdres, les piétons ont maintenant pris pour habitude de traverser le parc en coupant en diagonale la zone verte du parc. Ce faisant, jour après jour, mois après mois, et maintenant année après année, cette diagonale est devenue un véritable chemin de terre qui, lorsqu’il pleut, est boueux et impropre à la marche. Il en va d’ailleurs de même du chemin officiel en pierre qui contourne la zone verte du parc. S’il pleut beaucoup, ce chemin en pierre développe d’ailleurs, lui aussi, d’énormes flaques d’eau empêchant les piétons de cheminer correctement.

Chemin piétonnier dans le Parc des Cèdres

Chemin piétonnier dans le Parc des Cèdres

De fait, le Parc des Cèdres, bien-fonds 1331 sur le territoire de la commune de Renens, appartient à la fondation ASSETIMMO Immobilien-Anlagestiftung (ASSETIMMO Fondation de Placements Immobiliers), laquelle est aussi propriétaire du bâtiment voisin du parc à l’Est. Ce parc n’est manifestement pas entretenu par cette fondation mais par la commune de Renens.

Quatrièmement, pour arriver dans la gare de Renens, les piétons arrivés au Sud de la Place de la Gare de Renens, après avoir traversé le Parc des Cèdres, doivent traverser la nouvelle zone de rencontre à 20 km/h créée devant la gare, où les piétons peuvent théoriquement traverser où ils veulent et où ils bénéficient – toujours théoriquement – de la priorité sur les véhicules. Reste que beaucoup d’automobilistes et de piétons ne connaissent pas les règles qui s’appliquent dans les zones de rencontre à 20 km/h, si bien que beaucoup de piétons n’osent pas s’aventurer à traverser hors des anciens passages pour piétons de cette zone, lesquels étaient à l’époque régis par des feux tricolores.

A noter que les marquages au sol de cette zone de rencontre disparaissent avec l’usure due au passage des véhicules, ce qui est encore moins rassurant pour traverser.

A noter aussi que beaucoup d’automobilistes à cet endroit préfèrent manifestement regarder les passantes et les passants entrer dans la gare, ou en sortir, plutôt que de regarder si des gens venant de Chavannes veulent traverser en direction de la gare…

Dans le but d’améliorer et sécuriser le cheminement piétonnier qui mène de notre commune à la gare de Renens, le soussigné pose à la Municipalité, par voie d’Interpellation, les questions suivantes.

  1. Quelle est l’appréciation de la Municipalité quant aux aménagements et à la sécurité du cheminement piétonnier entre le quartier Denner – La Poste et la gare de Renens ?
  2. La Municipalité est-elle consciente du danger encouru par les piétons lors de la traversée du Chemin des Ramiers pour sortir ou entrer dans le quartier Denner – La Poste ?
  3. La Municipalité est-elle consciente du danger encouru par les piétons lors du passage du chemin piétonnier passant devant les numéros 19 A à 19 F de l’Avenue de la Gare en direction du Parc des Cèdres ?
  4. Quelle est l’appréciation de la Municipalité quant à la sécurité pour les piétons de la traversée de la zone de rencontre à 20 km/h sur la Place de la Gare de Renens ?
  5. La Municipalité peut-elle faire installer un passage pour piétons sur le Chemin des Ramiers à la sortie du quartier Denner – La Poste ?
  6. La Municipalité peut-elle faire installer un passage pour piétons entre le Parc des Cèdres et le chemin piétonnier passant devant les numéros 19 A à 19 F de l’Avenue de la Gare ?
  7. La Municipalité peut-elle demander à la Municipalité de Renens d’aménager un chemin correct sur la diagonale qui traverse le Parc des Cèdres, par exemple par la pose de bouts d’écorce d’arbres, de gravier, ou de dalles ?
  8. La Municipalité peut-elle demander à la Municipalité de Renens d’installer un système de drainage de l’eau sous le chemin en pierre qui contourne l’espace vert du Parc des Cèdres ?
  9. Enfin, la Municipalité, en accord avec les Municipalités concernées par la zone de rencontre à 20 km/h de la Place de la Gare de Renens, peut-elle faire renouveler les marquages de la zone de rencontre, de même qu’ajouter à l’entrée de cette zone des panneaux indiquant aux automobilistes, comme aux piétonnes et aux piétons, les règles qui s’appliquent dans cette zone ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 20.06.2019

Alexandre RYDLO, Conseiller communal socialiste

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[Interpellation] Mauvaise qualité des nouveaux sacs poubelles taxés – Etat des lieux

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal de jeudi 20.06.2019

En acceptant le 06.12.2012 le Préavis 30/2012 intitulé « Révision du règlement communal sur la gestion des déchets et introduction du principe de causalité sous forme de taxe », le Conseil communal de Chavannes a accepté de modifier à partir du 01.01.2013 la manière de couvrir les coûts de l’élimination des déchets.

Le Conseil communal a ainsi décidé de maintenir une taxe forfaitaire par ménage, légèrement réadaptée à la baisse, à laquelle s’est ajouté le paiement de sacs poubelles, par exemple 1.95 CHF pour un sac de 35 litres (état au 20.06.2019).

On rappellera d’ailleurs ici que ce système, s’il a permis de réduire la quantité des déchets incinérés, a fait augmenter les coûts de l’élimination des déchets de 60% en moyenne pour les ménages chavannois par rapport à la situation qui prévalait avant.

Ainsi donc, depuis le 01.01.2013, les ménages chavannois se sont gentiment habitués à l’utilisation de sacs poubelles blancs taxés et marqués du slogan en vert « TRIER c’est… VALORISER », un slogan d’ailleurs bien étrange pour des sacs qui finissent brûlés dans un incinérateur sans aucun autre tri qualitatif que celui que les utilisatrices et utilisateurs du sac auront bien voulu effectuer avant d’utiliser leur sac…

Lors de leur introduction en 2013, les sacs poubelles vendus aux ménages chavannois, et à tous ceux du Périmètre du système vaudois de taxation au sac, étaient fabriqués d’une seule couche robuste et monocolore de polyéthylène (PE), constitué d’environ 50% de matière recyclée. Ces sacs étaient solides et permettaient de compresser les déchets dans le sac sans risque de rupture du sac, principe appliqué par la quasi-unanimité des ménages pour réduire leurs coûts d’élimination des déchets.

Depuis le début de l’année 2019, si la couleur, le slogan et l’aspect extérieur des sacs n’ont pas changé, les ménages chavannois auront pu constater que les sacs sont devenus plus légers, gris à l’intérieur, et surtout beaucoup moins solides qu’avant.

La raison en est que le Périmètre du système vaudois de taxation au sac a décidé l’an passé de progressivement remplacer dès l’automne 2018 les anciens sacs poubelles par un nouveau sac de nouvelle conception à 3 couches, une couche externe blanche et deux couches internes grises. Ce changement dans les méthodes de fabrication permet, selon le Périmètre, de passer d’environ 65% à plus de 80% de polyéthylène recyclé. Toujours selon le Périmètre, la résistance et la qualité des sacs répondent aux normes « OKS », et cette adaptation technique engendre une réduction des émissions de CO2 grâce à l’utilisation réduite de matière vierge dans le cycle de production.

Ces nouveaux sacs sont en tout cas très fragiles, et ne supportent plus une compression des déchets dans le sac sans risque de rupture. Dans ce cas, les ménages chavannois touchés n’ont pas d’autre choix que de prendre un nouveau sac et de perdre ainsi de l’argent.

Conscient du problème, le Périmètre indique d’ailleurs sur son site Internet que, cas échéant, les personnes peuvent éventuellement mettre du ruban adhésif pour réparer leur sac déchiré, ou ils peuvent envoyer leur sac déchiré à TRIDEL à Lausanne pour en obtenir un nouveau.

Si le soussigné est favorable au tri des déchets, au recyclage de tout ce qui peut être recyclé, et à l’utilisation intelligente et parcimonieuse des ressources naturelles à disposition, il s’étonne de la situation actuelle, comme beaucoup de ménages chavannois.

Aussi le soussigné pose-t-il à la Municipalité, par voie d’Interpellation, les questions suivantes.

  1. Quelle est l’appréciation de la Municipalité au sujet de la mauvaise qualité des nouveaux sacs poubelles taxés mis à disposition des ménages chavannois ?
  2. Quelles sont les motivations exactes du Périmètre du système vaudois de taxation au sac qui ont mené celui-ci à passer de sacs poubelles taxés solides à des sacs poubelles taxés beaucoup moins solides ?
  3. Où, par qui et pour quel prix les nouveaux sacs poubelles taxés sont-ils fabriqués ?
  4. Quelle est la part effective de matière recyclée qui entre dans la fabrication des nouveaux sacs poubelles taxés, et d’où provient cette matière ?
  5. Quelle économie financière et quelle économie énergétique le Périmètre pense-t-il effectivement réaliser avec l’introduction de ces nouveaux sacs poubelles taxés de moins bonne qualité ? Quels sont les premiers résultats concrets observés et mesurés ?
  6. L’introduction de ces nouveaux sacs poubelles taxés de moins bonne qualité, et donc à fort potentiel de déchirure, a-t-il généré une éventuelle augmentation de la vente de sacs poubelles taxés ?
  7. Quelles sont les normes OKS utilisées pour affirmer que les nouveaux sacs poubelles taxés sont de résistance mécanique équivalente aux anciens sacs poubelles taxés (selon le site Internet du Périmètre), et par qui sont-elles validées ?
  8. Quelles sont les mesures qui seront prises pour améliorer la qualité des nouveaux sacs poubelles taxés, et selon quelles échéances ?
  9. Le slogan imprimé sur les sacs poubelles taxés évoluera-t-il, par exemple au moyen de slogans plus incitatifs, plus explicatifs et/ou qui changent à intervalle régulier ?
  10. Avec cette manière de produire des sacs de moins bonne qualité, mais plus écologique, serait-il possible d’aussi produire et mettre à la vente des sacs de 10 litres, en plus des sacs de 17, 35, 60 et 110 litres ? Ceci permettrait notamment aux personnes seules d’évacuer plus facilement leurs déchets, notamment lors des périodes chaudes.

Merci de renseigner la Population.

Chavannes-près-Renens, 20.06.2019

Alexandre RYDLO, Conseiller communal socialiste

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[Grand Conseil – Question orale] Le Conseil d’Etat tiendra-t-il bien sa promesse de mettre en valeur sur le site du Pôle muséal le souvenir de la locomotive CFF Ae 6/6 11422 qui a porté dans toute la Suisse les couleurs et la devise du canton de Vaud pour rappeler l’activité ferroviaire du site ?

Question orale déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 04.06.2019

En date du 04.03.2014, le soussigné demandait par voie de question simple si le Conseil d’Etat pouvait récupérer auprès de la Fondation CFF Historic les armoiries de la locomotive CFF Ae 6/6 11422 « canton de Vaud », et disposer celles-ci sous la forme d’une stèle souvenir à un endroit opportun du futur Pôle muséal pour rappeler aux visiteurs l’ancienne fonction de dépôt de locomotives du site (Question 14_QUE_020).

Dans sa réponse du 27.04.2016, le Conseil d’Etat remerciait le soussigné pour sa proposition qui, selon le Conseil d’Etat, s’inscrit parfaitement dans sa volonté exprimée lors du concours d’architecture pour le MCBA de préserver un témoignage de la halle aux locomotives et de l’activité ferroviaire du site.

Le Conseil d’Etat indiquait ainsi dans sa réponse, je le cite, qu’il a mandaté le Service Immeubles, Patrimoine et Logistique afin de trouver un accord avec la Fondation CFF Historic pour le transfert de l’écusson de l’Ae 6/6 11422. Une fois ces modalités fixées, il s’agirait de trouver un emplacement sur le site du pôle muséal pour mettre en valeur ce symbole de l’histoire ferroviaire du Canton.

Locomotive CFF Ae 6/6 11422 Vaud
Crédit photographique : www.railsuisse.ch

Les travaux de transformation de l’ancien dépôt CFF des locomotives de Lausanne en bâtiment principal du Pôle muséal « Plateforme 10 » étant maintenant terminés, et l’inauguration du bâtiment étant prévue pour cet automne, je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

« Le Conseil d’Etat tiendra-t-il bien sa promesse de mettre en valeur sur le site du Pôle muséal le souvenir de la locomotive CFF Ae 6/6 11422 qui a porté dans toute la Suisse les couleurs et la devise du canton de Vaud pour rappeler l’activité ferroviaire du site ? »

Merci d’avance de tenir cette promesse et de nous donner quelques informations pratiques !

Chavannes-près-Renens, 04.06.2019
Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Interpellation] Que compte faire la Municipalité contre la suppression des cartes journalières ?

Interpellation déposée par Julien-Clément Waeber lors de la séance du Conseil communal du 16.05.2019 et traitée lors de celle du 20.06.2019

Le mercredi 8 mai dernier, on apprenait que ch-direct, une communauté tarifaire qui regroupe 250 entreprises de transports publics, songeait à plusieurs mesures visant à faire supporter toujours plus le coût des transports publics aux usagers. Parmi les mesures envisagées, il y a notamment l’augmentation de 10% de l’Abonnement Général en novembre 2021, ainsi que la suppression des cartes journalières des communes au changement d’horaire 2020.

Ces mesures vont totalement à l’encontre d’une politique écologique et de promotion des transports publics responsable. A l’heure où les jeunes manifestent dans la rue pour le climat, ces mesures sont purement scandaleuses. A croire que les entreprises de transports publics veulent nous décourager de prendre leurs propres prestations. Un comble économique !

La commune de Chavannes-près-Renens met à disposition de ses habitant-e-s 4 cartes journalières par jour au prix de 42.00 CHF chacune. La demande est très élevée malgré une fluctuation suivant les jours et les mois. Cela représente une perte nette d’environ 4’000.00 CHF par année pour la Commune.

Les cartes journalières sont une prestation fortement appréciée au sein de la population suisse.

Ainsi, je pose à la Municipalité les questions suivantes :

  • La Municipalité a-t-elle été consultée à propos de la suppression des cartes journalières ?
  • La Municipalité a-t-elle été informée officiellement ou officieusement de la volonté de supprimer les cartes journalières ?
  • Que compte faire la Municipalité pour que la suppression des cartes journalières ne devienne pas réalité ?

Chavannes-près-Renens, 16.05.2019

Julien-Clément WAEBER
Conseiller communal Socialiste

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[Postulat] Pour une zone 30 km/h sur l’Avenue de la Concorde

Motion déposée par Alexandre Rydlo en date du 19.12.2019, transformée en Postulat et acceptée à l’unanimité par le Conseil communal dans sa séance du 11.04.2019

En date du 14.03.2013, le Conseil communal de Chavannes-près-Renens acceptait la Motion du soussigné intitulée « Pour une pacification du trafic routier à Chavannes ». Cette Motion demandait trois choses :

  1. d’étudier le passage en zones 30 km/h de l’ensemble des axes routiers de la commune à l’exception des axes pour lesquels une loi cantonale ou une loi fédérale prescrit une vitesse minimale supérieure ;
  2. d’étudier l’interdiction du trafic de transit dans les quartiers résidentiels de la commune en mettant en place une limitation de trafic aux seuls résidants de ces quartiers ;
  3. d’étudier l’installation sur l’Avenue de la Gare d’appareils de contrôle de la vitesse, si possible basés sur la vitesse moyenne effectuée sur une portion de l’avenue et non sur la vitesse ponctuelle en certains endroits seulement.

Le dépôt de cette Motion était principalement motivé par l’évolution préoccupante du trafic routier dans notre commune liée à la densification et au développement urbanistique de l’Ouest lausannois, avec pour conséquence la péjoration continue de la qualité de vie des habitant-e-s de notre commune, dès lors que l’augmentation du trafic routier en zone urbaine est généralement source d’insécurité, de bruit et de pollution.

Dans sa séance du 19.06.2014, le Conseil communal acceptait le Préavis 48/2014 comme réponse de la Municipalité à cette Motion. De fait, ce Préavis ne répondait malheureusement pas spécifiquement aux demandes de la Motion, pourtant contraignantes (!), mais apportait un certain nombre de pistes de réflexion intéressantes au sujet des problèmes de trafic routier vécu par la commune. On peut ainsi lire dans cette réponse les éléments suivants.

« Quand bien même la Municipalité rejoint, partiellement, le motionnaire sur son analyse, notre Autorité tient à préciser ici qu’il n’existe pas un seul et unique remède pour soigner ces maux. Ce n’est donc pas par de simples mesures de restriction (en relation avec la Loi sur la circulation routière – LCR) telles que, par exemples : bordiers autorisés, zone 30 km/h, contrôles radars, etc., que les difficultés seront solutionnées. »

Au nombre de possibles solutions répondant aux demandes de la Motion, la Municipalité indiquait en particulier dans sa réponse que « les routes potentiellement concernées seraient :

  • L’ilot Nord de la commune (zone résidentielle) comprenant l’av. de Préfaully (tronçon Ouest), la rue Centrale, le ch. des Glycines et l’av. de la Gare (tronçon Nord déjà réalisé).
  • La rue de la blancherie (zone de haute densité avec commerces et services – la poste) dont la vitesse est largement modérée par la mise en place de stationnement alterné et où les bordiers sont seuls autorisés sur un certain tronçon. Malgré l’efficacité de ces mesures, la Municipalité estime que les aménagements ne répondent pas/plus, aujourd’hui, à la prise en compte des autres usagers (cyclistes notamment) qui sont contraints (au sens de la loi en tous les cas) de respecter la circulation à sens unique. Une autorisation de rouler dans les deux sens pour les vélos pourrait être étudiée.
  • La rue de la mouline (secteur Geopolis) fait actuellement l’objet d’une étude de déplacement de l’assiette de la chaussée existante, en collaboration avec l’UNIL. Dans le cadre des réflexions, il est envisagé de modérer le trafic en tenant compte de la présence des transport publics (TL Ligne 31).
  • Un aménagement similaire est envisageable sur le tronçon de la rue situé à l’Ouest de la Mèbre.
  • La route de la Plaine est également susceptible de pouvoir accueillir de la modération de trafic, tout comme celle de Praz-Véguey. »

De fait, à la lecture de sa réponse, la Municipalité reconnait ainsi :

  1. que le trafic routier et son développement actuel à Chavannes représente un problème et une péjoration pour les habitantes et habitants de notre commune ;
  2. que des aménagements actuels ne répondent ni aux besoins, ni aux évolutions les plus actuels en matière de gestion du trafic ;
  3. que des mesures peuvent être prises et même les cite.

Finalement, que constate-t-on ? Rien, ou presque rien. Tous les aménagements de la chaussée proposés au Conseil communal ces dernières années n’amènent aucune modération effective du trafic routier, et demeurent pour l’essentiel des aménagements cosmétiques avec certes, parfois, quelques améliorations pour les piétons, notamment la largeur des trottoirs. Mais aucune diminution visible des nuisances routières n’est perceptible, bien au contraire.

Et ces nuisances ne vont pas aller en diminuant avec l’augmentation de la population prévue ces prochaines années – 12’000 habitants pour Chavannes à l’horizon 2030-2040 – et la construction prévue d’une nouvelle jonction autoroutière.

Cet état de fait doit changer et les zones 30 km/h peuvent nous y aider. Outre obliger les automobilistes à réduire leur vitesse, notamment grâce à des aménagements infrastructurels, mais aussi grâce à des sanctions plus fortes en cas de non-respect de la vitesse, les zones 30 km/h présentent l’avantage d’offrir une manière intéressante de pacifier le trafic routier et à inciter les automobilistes à changer de comportement, notamment en réduisant leur vitesse ou en trouvant d’autres itinéraires.

L’Avenue de la Concorde est bordée à la fois d’habitations, d’une grande surface commerciale (Aligro), d’un parc, le Parc Pidoux, et, surtout, de deux collèges, celui de la Planta et celui de la Concorde, dans lesquels se rendent chaque matin quelques centaines d’élèves de tous âges.

Cette avenue ne bénéficie pour l’heure d’aucune restriction de vitesse et d’aucun aménagement particulier pour amener les automobilistes à réduire leur vitesse, pas même devant les collèges !! Il n’y a qu’un feu de signalisation à la hauteur du Collège de la Concorde pour permettre de rejoindre le collège en sécurité depuis l’arrêt de bus du même nom, mais aucun à la hauteur du Collège de la Planta. La nuit, cette avenue se transforme d’ailleurs bien souvent, comme le pont sur l’autoroute de l’Avenue de la Gare, en zone d’essais de vitesse pour les automobilistes irrespectueux de la Loi sur la circulation routière. Tout cela est inacceptable, et cela depuis des années !

Aussi le soussigné demande-t-il à la Municipalité, par voie de Motion, de créer une zone 30 km/h le long de l’Avenue de la Concorde.

Chavannes-près-Renens, 19.12.2018

Alexandre RYDLO, Conseiller communal socialiste

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