[Grand Conseil – Détermination] Détermination en suite de l’Ïnterpellation « Pour faciliter le stationnement des personnes en situation de handicap »

Détermination déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 18.09.2018

Le Grand Conseil souhaite que le Conseil d’Etat :

  1. supprime l’émolument pour l’obtention d’une carte de stationnement pour personnes handicapées (art. 34 RE-SAN, RSV 741.15.l) ;
  2. rende illimitée dans le temps la durée de validité des cartes de stationnement des personnes frappées d’un handicap malheureusement irréversible ;
  3. révise le flyer distribué aux personnes handicapées et à leur entourage de telle manière qu’il soit possible d’y comprendre de manière simple et imagée les facilités de parcage pour les personnes handicapées, notamment celles décrites à l’article 20a de l’OCR.

Chavannes-près-Renens, 18.09.2018

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] Quels sont les moyens opérationnels effectifs dont dispose la Police cantonale vaudoise pour lutter contre les drones qui violent une interdiction et/ou enfreignent la loi et/ou une ordonnance ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 28.08.2018

Tant dans sa réponse au Postulat Michel Miéville et consorts — Big Brother dans votre jardin, c’est pour demain ! Que pense faire le Conseil d’Etat ? (13_POS_043) — que dans sa réponse à l’interpellation Jean-Daniel Carrard — Utilisation de drones privés dans le domaine public : quelle législation cantonale ? (17_INT_041) — le Conseil d’Etat rappelle les règles qui s’appliquent à l’usage des drones civils.

Il indique ainsi qu’en vertu de l’article 14 de l’Ordonnance du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) du 24 novembre 1994 sur les aéronefs de catégories spéciales (OACS, RS 748.941), une autorisation de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) est nécessaire pour exploiter les drones ou modèles réduits d’aéronefs qui excèdent 30 kg.

En revanche, en dessous de ce poids, le droit fédéral ne soumet en principe l’exploitation de drones à aucune autorisation, à condition que le pilote ait constamment un contact visuel direct avec l’appareil, et qu’il puisse en assurer la conduite en tout temps.

Tout au plus, l’article 17, alinéa 2, lettre a et c de l’OACS interdit d’utiliser des modèles réduits d’aéronefs d’un poids compris entre 0.5 et 30 kg à une distance de moins de 5 km des pistes d’un aérodrome civil ou militaire, ou à moins de 100 m d’un rassemblement de personnes.

Le Conseil d’Etat indique enfin aussi que l’article 19 de l’OACS confirme la compétence des cantons d’édicter des prescriptions pour réduire les nuisances, ainsi que le danger auxquels des personnes et biens sont exposés au sol, toujours à propos des drones d’un poids allant jusqu’à 30 kg. Le Conseil d’Etat rappelle d’ailleurs dans ses réponses qu’il a déjà fait usage de cette compétence à au moins trois reprises, par le biais d’arrêtés interdisant l’usage de drones dans des périmètres à sécuriser à l’occasion de pourparlers internationaux ou de visite d’un chef d’Etat.

Il n’en demeure pas moins que dans aucune de ses réponses le Conseil d’Etat n’indique comment il compte et comment il peut lutter contre les drones qui violeraient une interdiction d’usage. De quels moyens dispose ainsi concrètement la Police cantonale pour intercepter un drone qui procéderait à des prises de vues sur des périmètres privés ?

De quels moyens dispose la Police cantonale pour intercepter un drone qui livrerait des armes ou des stupéfiants dans une prison, d’autant que certains de ces appareils font très peu de bruit ? Ou de quels moyens techniques dispose la Police cantonale pour détecter la présence de drones dans des secteurs interdits d’usage ?

Concernant les moyens potentiels, la Police cantonale dispose-t-elle, par exemple, de fusils lance-filet, moyen considéré par certaines armées comme le plus efficace pour neutraliser un drone miniature en dehors d’une destruction à l’arme légère et/ou lourde ? Ou, plaisanterie mise à part, la Police cantonale acquerra-t-elle des F/A-18 miniatures ou des hélicoptères de combat miniatures sous forme de modèles réduits télécommandés — certains peuvent être puissamment redoutables ?

Aussi je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

Quels sont les moyens opérationnels effectifs dont dispose la Police cantonale vaudoise pour lutter contre les drones qui violent une interdiction et/ou enfreignent la loi et/ou une ordonnance ?

Merci d’avance pour les renseignements !

Chavannes-près-Renens, 28.08.2018

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Interpellation] La ville de Lausanne prend des mesures contre le deal de drogue de rue – C’est bien mais quelles sont les mesures prises dans l’Ouest lausannois ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du 21.06.2018

La Municipalité de Lausanne indiquait le 05.06.2018 dans un communiqué qu’elle avait décidé de renforcer la présence policière pour lutter contre le deal de drogue. Depuis le 15.06.2018, la police investit ainsi de 08h00 à 22h00 six points du centre-ville particulièrement exposés.

Mobilisant 20 agents de police à plein temps, ce nouveau dispositif sera renforcé au cours des mois à venir. Visant la prévention des délits grâce à un maillage du terrain, il sera adapté en fonction de l’évolution des phénomènes, et évalué après douze mois, indique aussi le communiqué.

Depuis, comme si le problème de deal de drogue dans les rues de Lausanne était un phénomène nouveau, un fleuve d’interventions politiques en tous genres s’est développé,
chacune y allant de sa méthode et de sa solution, qu’il s’agisse de répression et/ou de prévention.

Quoi qu’il en soit, dès lors que la vente de certaines substances psychotropes est interdite par la Loi, tout comme la consommation de certaines d’entre elles d’ailleurs, il s’agit d’être
conséquent et de mettre en oeuvre cette Loi, notamment parce que ces substances participent à tuer leur consommateur.

Ou alors il faut légaliser toutes les substances psychotropes et faire exactement comme avec l’alcool, en partant du principe que c’est à chacune et à chacun de gérer sa vie et sa
consommation, y compris les conséquences de celles-ci.

Ce qui est par contre certain, c’est que consommer de la drogue tue, à petite ou à grande vitesse, et que si on lutte contre le deal de drogue à Lausanne, on peut s’attendre à ce qu’une partie de ce deal se déplace ailleurs dans le canton.

On sait ainsi en particulier que certaines villes de l’Ouest lausannois, notamment la nôtre, Prilly et Renens, sont elles aussi touchées par le phénomène de deal de drogue. Ce deal est à la fois visible et invisible, qu’il soit dans la rue, dans les parcs, autour des gares de Renens et de Prilly, y compris malheureusement certaines places de jeux pour enfants – on peut penser en particulier au Parc Robinson mais pas seulement – dans les transports publics, dans les appartements ou dans les caves.

De fait, le District de l’Ouest lausannois est systématiquement impacté par les décisions de la Municipalité de Lausanne en matière de lutte contre le deal de drogue sur son territoire.
Aussi je pose les questions suivantes à la Municipalité.

  1. Quelles sont les mesures qui sont prises pour éviter que le deal de drogue se déplace de Lausanne vers le District de l’Ouest lausannois, notre commune en particulier, en suite
    des mesures prises par la Municipalité de Lausanne pour lutter contre le deal de drogue sur son territoire ? En particulier, la Police cantonale et les polices de l’Ouest lausannois et de Lausanne travaillent-elles en commun efficacement et de manière coordonnée en matière de lutte contre la drogue à l’occasion de la mise en oeuvre de ces mesures ?
  2. Sachant que le phénomène du deal de drogue de rue n’est malheureusement pas propre à la ville de Lausanne, mais qu’il a aussi cours à certains endroits du District de l’Ouest
    lausannois, notamment dans notre commune, quelles sont les mesures qui seront prises pour lutter enfin efficacement contre ce fléau ?
  3. Quelles sont les mesures de prévention que les communes du District de l’Ouest lausannois, notamment notre commune, mettront en oeuvre et/ou renforceront, tant dans l’espace public qu’à l’école, pour rappeler à la population, notamment les élèves, les méfaits de la consommation de drogue sur la santé et l’avenir ?

Merci d’avance pour les renseignements !

Chavannes-près-Renens, 21.06.2018

Alexandre RYDLO, Conseiller communal socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] Lutter contre le deal de drogue à Lausanne est une bonne chose mais quelles sont les mesures qui sont prises pour éviter qu’il se déplace ailleurs dans le canton ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 19.06.2018

La Municipalité de Lausanne indiquait le 05.06.2018 dans un communiqué qu’elle avait décidé de renforcer la présence policière pour lutter contre le deal de drogue. Depuis le 15.06.2018, la police investit ainsi de 08h00 à 22h00 six points du centre-ville particulièrement exposés.

Mobilisant 20 agents de police à plein temps, ce nouveau dispositif sera renforcé au cours des mois à venir. Visant la prévention des délits grâce à un maillage du terrain, il sera adapté en fonction de l’évolution des phénomènes, et évalué après douze mois, indique aussi le communiqué.

Depuis, comme si le problème de deal de drogue dans les rues de Lausanne était un phénomène nouveau, un fleuve d’interventions politiques en tous genres s’est développé, chacune y allant de sa méthode et de sa solution, qu’il s’agisse de répression et/ou de prévention.

Quoi qu’il en soit, dès lors que la vente de certaines substances psychotropes est interdite par la Loi, tout comme la consommation de certaines d’entre elles d’ailleurs, il s’agit d’être conséquent et de mettre en oeuvre cette Loi, notamment parce que ces substances participent à tuer leur consommateur.

Ou alors il faut légaliser toutes les substances psychotropes et faire exactement comme avec l’alcool, en partant du principe que c’est à chacune et à chacun de gérer sa vie et sa consommation, y compris les conséquences de celles-ci.

Ce qui est par contre certain, c’est que consommer de la drogue tue, à petite ou à grande vitesse, et que si on lutte contre le deal de drogue à Lausanne, on peut s’attendre à ce qu’une partie de ce deal se déplace ailleurs dans le canton.

On sait ainsi en particulier que certaines villes de l’Ouest lausannois, notamment Chavannes, Prilly et Renens, sont elles aussi touchées par le phénomène de deal de drogue, qu’il soit dans la rue, dans les parcs, y compris malheureusement certaines places de jeux pour enfants, dans les transports publics ou dans les appartements, et que le District de l’Ouest lausannois est systématiquement impacté par les décisions de la Municipalité de Lausanne en matière de lutte contre le deal de drogue sur son territoire.

Aussi je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

Quelles sont les mesures qui sont prises pour éviter que le deal de drogue se déplace de Lausanne vers ailleurs dans le canton en suite des mesures prises par la Municipalité de Lausanne pour lutter contre le deal de drogue sur son territoire ?

Merci d’avance pour les renseignements !

Chavannes-près-Renens, 19.06.2018

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Postulat] Pour un corps unique de sapeurs-pompiers dans l’Ouest lausannois

Postulat déposé par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du 17.05.2018 et accepté à la majorité lors de celle du 06.09.2018

En 2006, les Conseils communaux de Chavannes-près-Renens, Ecublens et St-Sulpice acceptaient de fusionner leurs Services de Défense contre l’Incendie et de Secours (SDIS) pour donner naissance au SDIS Chamberonne. En 2007, les Conseils communaux de Bussigny, Crissier et Villars-St-Croix décidaient eux aussi de fusionner leurs corps de sapeurs-pompiers pour donner naissance au SDIS Sorge. Enfin, en 2013, les Conseils communaux de Prilly et Renens décidaient eux aussi de fusionner leurs SDIS pour donner naissance au SDIS Malley, Prilly-Renens.

Depuis le 01.01.2014, il n’y a donc plus que 3 SDIS dans le District de l’Ouest lausannois au lieu des 8 qu’il y avait lors de la création du District au 01.01.2006.

A l’époque, la création des SDIS Chamberonne, SDIS Sorge et SDIS Malley, Prilly-Renens faisait suite à la mise en place, dès 2005, au niveau cantonal, du concept « SDIS EVOLUTION » par l’Etablissement Cantonal d’Assurances (ECA) sous l’égide du Département cantonal de la Sécurité et de l’Environnement (DSE).

Ce concept, qui se basait sur la Loi du 17.11.1993 sur le Service de Défense contre l’Incendie et de Secours (LSDIS), et sur le Règlement du 19.05.1999 sur le Service de Défense contre l’Incendie et de Secours (RSDIS), avait pour buts d’uniformiser le niveau de défense contre l’incendie et de secours sur l’ensemble du territoire cantonal, de renforcer la capacité et la disponibilité opérationnelles des SDIS, de maintenir le système de milice, de rationaliser les charges financières, et de mettre en place un système global et uniformisé de financement des SDIS.

En 2010, le Grand Conseil décidait d’abroger cette loi pour la remplacer par une nouvelle loi du même nom, mais beaucoup plus contraignante. Celle-ci introduisait en particulier le principe de « standard cantonal de sécurité », standard qui définit des normes quant aux effectifs, à la formation et aux temps d’intervention, et supprimait le principe de l’obligation de servir pour la remplacer par le principe du volontariat.

Pour permettre le respect des critères du standard cantonal de sécurité, la nouvelle loi impliquait la création de SDIS régionaux par la fusion des corps de sapeurs-pompiers locaux. Du point de vue opérationnel, le regroupement des SDIS permet une meilleure concentration des forces, une meilleure disponibilité opérationnelle, une économie des moyens, une économie des forces et une unité d’action.

Une meilleure concentration des forces est réalisée en particulier en articulant le SDIS sur, idéalement, et pour autant que les temps d’intervention le permettent, un seul site opérationnel.

Une meilleure disponibilité opérationnelle résulte du fait que le bassin d’alarme et de recrutement est élargi. Ainsi il est théoriquement possible de recruter plus facilement des volontaires et, en particulier de jour, de mobiliser rapidement et avec moins de difficulté, toujours théoriquement, suffisamment d’officiers, de sous-officiers et de sapeurs pour les Détachements de Premiers Secours (DPS), détachements dont la rapidité à intervenir est décisive lors de chaque mission.

L’économie des moyens est obtenue en évitant que chaque commune ne doive disposer de ses propres véhicules et de son propre matériel d’intervention.

L’économie des forces est atteinte par, d’une part, une répartition optimale des effectifs et des missions selon chaque type d’intervention et, d’autre part, en évitant de mobiliser inutilement l’ensemble des effectifs pour un type d’alarme donné.

L’unité d’action découle de la création d’un seul et unique état-major et de l’uniformisation de l’instruction.

Si les fusions des différents SDIS communaux en plusieurs SDIS intercommunaux préoccupaient à l’époque beaucoup les Municipalités et les pompiers volontaires de milice qui constituaient les SDIS visés par une fusion, notamment en raison d’une hypothétique perte de contrôle sur la défense incendie communale, et en raison d’une tout aussi hypothétique perte d’un ancrage local fort, force est de constater aujourd’hui que les fusions ont clairement montré leurs avantages après quelques années de fonctionnement, que les SDIS fusionnés sont acceptés, et que plus personne ne souhaiterait revenir dans le passé.

Entretemps, l’ECA conviait en octobre 2013 déjà, les représentants des corps préfectoraux, des autorités communales et des corps de sapeurs-pompiers de la région lausannoise, ainsi que de la Fédération vaudoise des sapeurs-pompiers, pour entamer une réflexion commune portant sur l’avenir de l’agglomération lausannoise en matière de défense incendie et secours.

Cette convocation était motivée entre autre par les éléments suivants :

  • le fait que la population de la région lausannoise augmente de manière constante et importante chaque année depuis bientôt 20 ans ;
  • les difficultés que représente le recrutement de sapeurs-pompiers de milice volontaires aptes au service et disponibles en journée pour des engagements ;
  • les difficultés liées à l’augmentation du trafic ;
  • et une complexité plus grande des engagements qui découlera de la construction de tours de grande hauteur dans la région lausannoise, lesquelles demanderont de revoir les concepts d’intervention et les véhicules engagés.

Un Comité de pilotage était ainsi créé et des groupes de travail mis sur pied dans le cadre d’un projet nommé « VIDIS 20-25 », pour Vision Intégrée Défense Incendie et Secours 2020-2025. De ce projet, très peu d’informations, voire aucune, n’ont filtré en dehors des milieux concernés.

Fort de ce constat, le soussigné déposait en date du 10.11.2016 une Interpellation intitulée « VIDIS 20-25 – Quel est le futur des pompiers dans l’Ouest lausannois ? » pour demander des renseignements à la Municipalité de Chavannes.

Dans sa réponse du 11.08.2017 et traitée lors de la séance du Conseil communal de Chavannes du 05.10.2017, la Municipalité de Chavannes répondait ainsi à une question sur les conséquences opérationnelles du projet VIDIS 20-25.

« L’organisation future vise à utiliser de manière plus judicieuse les ressources existantes professionnelles et volontaire, plutôt que de les diluer toutes dans une permanence 24h/24h, qui à la fois fatigue les organisations volontaires et ne répond pas à la réalité des alarmes. Les sapeurs-pompiers volontaires ayant une disponibilité meilleure de nuit et les week-ends, le projet prévoit de concentrer leur engagement pour ces périodes. Les professionnels interviendront sur un horaire de jour sur toute l’agglomération du lundi au vendredi du matin au soir (horaire à définir), une partie de l’effectif professionnel basculera sur un horaire de jour. Les effectifs resteront ceux qu’ils sont actuellement puisqu’ils devront être disponibles la nuit et les week-ends et en appui des professionnels de jour, si besoin. »

A la question de savoir si la création d’un SDIS unique dans le District de l’Ouest lausannois avait été étudiée, la Municipalité répondait qu’ « une analyse commandée par l’ECA avait été réalisée par une société experte dans le domaine, ceci pour la couronne lausannoise uniquement et que donc aucune étude pour l’Ouest lausannois n’avait été faite. »

Cette absence d’étude pour un corps unique de sapeurs pompiers dans l’Ouest lausannois est fortement regrettable et, à entendre de nombreux acteurs dans le milieu concerné, les raisons de l’absence d’une telle étude sont à rechercher tant du côté de l’ECA que du SDIS Lausanne, notamment pour des raisons en relation avec la nécessité de pouvoir engager en suffisance les sapeurs-pompiers professionnels du SDIS Lausanne.

Or beaucoup de ces acteurs, et même jusque dans les sphères municipales, estiment qu’un corps unique de sapeurs-pompiers dans l’Ouest lausannois aurait sa raison d’être, et permettrait d’affronter en toute sérénité et de manière efficace les défis en matière de sécurité incendie et de secours auxquels le District de l’Ouest lausannois devra faire face ces prochaines décennies avec l’augmentation de sa population en suite de la densification des surfaces en train d’être opérée.

On peut d’ailleurs relever ici que, visionnaires, les Municipalités de Prilly et Renens demandaient en août 2017 à leurs conseils communaux respectifs la professionnalisation du poste de commandant de leur SDIS, puisqu’après quelques 4 années d’existence, il leur apparaissait nécessaire d’envisager une direction opérationnelle de leur SDIS qui ne soit plus basée uniquement sur l’engagement milicien d’un commandant et de son Etat-major, aussi volontaires soient-ils, car la charge administrative et opérationnelle n’a cessé d’augmenter suite aux exigences légales et réglementaires de l’ECA, et que leur SDIS est une entité à part entière dont le fonctionnement s’apparente désormais à une entreprise.

Il apparait ainsi opportun aujourd’hui d’étudier la création d’un SDIS unique dans le District de l’Ouest lausannois et on peut se demander pourquoi tel n’a pas été le cas jusque maintenant…

Aussi je demande à la Municipalité, par voie de Postulat, de bien vouloir, en partenariat avec les autres communes du District de l’Ouest lausannois d’étudier la création d’un SDIS unique dans le District de l’Ouest lausannois selon l’une des trois variantes suivantes :

  • SDIS composé exclusivement de sapeurs-pompiers professionnels ;
  • SDIS composé d’un noyau de sapeurs-pompiers professionnels appuyés par des sapeurs-pompiers de milice volontaires ;
  • SDIS composé exclusivement de sapeurs-pompiers de milice.

Chavannes-près-Renens, 17.05.2018

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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