Excellente année 2017

Votre Syndic

Jean-Pierre ROCHAT

votre Municipal Travaux/Urbanisme/Informatique

Fathi OTHMANI

votre Député au Grand Conseil

Alexandre RYDLO

et les 20 membres de la première force politique
du Conseil communal de votre ville

vous remercient de la confiance que vous leur avez accordée lors des élections communales 2016

et vous souhaitent

UNE EXCELLENTE ANNÉE 2017

Agir pour sa commune !

Avez-vous de l’intérêt pour l’égalité des chances, des impôts proportionnels aux revenus, des loyers abordables, des services publics de qualité, des espaces verts en suffisance, des moyens pour les jeunes et les ainés, le développement des structures d’accueil, un environnement sain, des transports publics efficaces, une police de proximité, et la qualité de vie dans les quartiers ?

N’hésitez plus et contactez le Parti Socialiste, première force politique à Chavannes, et parti le plus engagé pour la population chavannoise !

Andrea CALLEGARI, Président du PS Chavannes-près-Renens
andrea.callegari@gmail.com
+41 76 201 32 45

2017 – Année d’élections cantonales

MERCI d’accorder à nouveau votre confiance aux Conseillers d’Etat et aux Député-e-s du PS ! 🙂

L3PL – Loi pour des logements à loyers abordables

avec Pierre-Yves MAILLARD, Conseiller d’Etat
Mardi 10.01.2017, 19h30
Buvette de la Salle des spectacles – Renens

Naturalisation facilitée pour la 3e génération

avec Ada MARRA, Conseillère Nationale
Jeudi 19.01.2017, 20h00
Salle de Castelmont – Rte de Cossonay 42 – Prilly

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[Grand Conseil – Postulat] Pour une extension de l’infrastructure et de l’offre du M1

Postulat déposé par Alexandre Rydlo (PS, premier auteur) et Michele Mossi (PDC, deuxième auteur) au nom des Député-e-s de l’Ouest lausannois lors de la séance du Grand Conseil du mardi 29.11.2016, et cosigné au total par 51 Député-e-s…

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Inauguré en 1991, le métro M1 transportait déjà la première année de son exploitation 7.4 millions de passagers, soit un nombre plus élevé que ce que les planifications les plus optimistes de l’époque imaginaient. En 2015, le métro M1 transportait 12.8 millions de passagers, soit 73% de plus qu’à ses débuts, et cela sur une infrastructure ferroviaire qui n’a presque absolument pas évolué depuis le début de l’exploitation.

Cette très forte augmentation du nombre de passagers sur la ligne du métro M1 entre ses débuts et maintenant s’explique principalement par quatre facteurs.

Le premier facteur est l’augmentation de la population des communes et quartiers traversés par la ligne du M1. Au début de son exploitation, la ligne traversait en effet encore des zones vierges, et même des champs avec des vaches, mais tel n’est plus le cas aujourd’hui. La densification du Sud-Ouest de la ville de Lausanne et des communes de l’Ouest lausannois a mené à l’apparition de nombreux nouveaux plans de quartiers, et donc de nombreuses nouvelles habitations, de nouveaux commerces et de nouvelles entreprises. Et cette densification n’est pas terminée, l’Ouest lausannois devant accueillir quelques 30’000 à 40’000 nouvelles habitantes et nouveaux habitants et presqu’autant d’emplois d’ici 2030…

Le deuxième facteur est l’augmentation impressionnante des étudiant-e-s de l’UNIL et de l’EPFL. Au début de l’exploitation de la ligne du M1, l’UNIL et l’EPFL comptaient respectivement 8’000 et 4’000 étudiant-e-s. Aujourd’hui, ces deux grandes hautes écoles en comptent plus de 13’000 pour l’UNIL et plus de 7’800 pour l’EPFL. Si l’on ajoute les doctorant-e-s, le personnel scientifique et le personnel administratif, l’UNIL compte près de 15’000 personnes, et l’EPFL pas moins de 13’800 personnes. Ces deux hautes écoles forment d’ailleurs à elles seules la deuxième ville du canton pendant la journée.

Le troisième facteur est le changement des habitudes pour se déplacer. A l’époque, la voiture occupait une place importante dans les déplacements en milieu urbain. Aujourd’hui, toujours plus de personnes délaissent la voiture et utilisent les transports publics. Le métro M1 n’échappe pas à cette tendance.

Le quatrième facteur est la conséquence elle-même de la mise en service de la ligne du métro M1. Conçu tout au départ du projet comme une simple alternative optimisée aux lignes de bus TL 10, 18 et 19, le métro M1 est rapidement devenu le moyen de transport le plus pratique pour se rendre à Lausanne (centre/gare) ou à Renens (gare) depuis le Sud de l’Ouest lausannois, en particulier depuis les hautes écoles, et inversement. De fait, il a entrainé dans le sillage de son attractivité et de son succès la réalisation de toujours plus de plans de quartier d’habitations le long de son tracé. Au fond, le métro M1 est victime de son succès depuis le début de son exploitation.

Ajoutées à cela la formidable croissance du campus universitaire de l’UNIL et de l’EPFL depuis le début des années 2000, la mise en service du nouveau centre des congrès de l’EPFL au printemps 2014, et la concrétisation à l’horizon 2020 de bon nombre de plans de quartier le long ou à proximité de la ligne du métro M1 à Chavannes-près-Renens, Ecublens, au Sud de Prilly et au Sud de Renens, parmi lesquels on peut notamment citer :

  • le Plan de quartier de la Pala à Chavannes-près-Renens avec le fameux bâtiment Vortex pour les JOJ 2020 et ses 1200 habitant-e-s, pour l’essentiel des étudiant-e-s, et ses quelques dizaines d’emplois (sans parler des JOJ en soi en 2020…) ;
  • le Plan de quartier des Cèdres à Chavannes-près-Renens avec ses 1200 habitant-e-s, ses 1000 emplois, et sa tour éponyme de 117 m de haut ;
  • le Plan de quartier des Côtes de la Bourdonnette à Chavannes-près-Renens avec le futur Campus Santé (C4 et HESAV), ses 1500 étudiant-e-s, ses 230 collaboratrices et collaborateurs, et ses 2000 habitant-e-s (dont 500 étudiant-e-s) ;
  • le Plan de quartier d’En Dorigny à Chavannes-près-Renens avec ses nouveaux commerces, dont Aligro, et ses 2000 habitant-e-s et ses 200 emplois ;
  • le Plan de quartier de Malley à Prilly avec ses quelques 18’000 habitant-e-s / emplois ;
  • le Plan de quartier de la gare de Renens et ses quelques 1000 habitant-e-s et 1300 emplois ;
  • les Plans de quartier de Sébeillon-Sévelin à Lausanne avec leurs quelques 1000 habitant-e-s.

On peut aussi citer les plans de quartier de Bussigny et Crissier qui, associés au futur tram T1 entre Lausanne et Villars-St-Croix, généreront aussi une augmentation du trafic sur la ligne de métro M1 :

  • les Plans de quartier des Jonchets (400-500 habitant-e-s), de Cocagne-Buyère (1400 habitants-e-s et 400 emplois) et de Bussigny-Ouest (2800 habitant-e-s / emplois) à Bussigny ;
  • les Plans de quartier Alpes Sud, En Chise et Lentillières-Nord à Crissier avec leurs quelques 1000 habitant-e-s et 300 emplois.

Au vu de tout cela, on peut donc légitimement s’attendre à une augmentation explosive de l’utilisation du métro M1 ces prochaines années !

Or le métro M1 est arrivé aujourd’hui à une saturation totale, et on ne peut pas imaginer y faire circuler plus de passagers sans une adaptation/transformation complète de son infrastructure et de son mode d’exploitation.

Pour mémoire, dès le début de son exploitation en 1991, l’horaire du métro était cadencé en semaine à toutes les 10 minutes la journée, et à 15 minutes en soirée. En 1995, pour faire face à l’augmentation impressionnante du nombre de passagers, les TL ont ensuite acquis cinq nouvelles rames pour une exploitation renforcée aux heures de pointe, et l’horaire a été cadencé à 7.5 minutes.

Depuis, le nombre de voyageurs augmentant toujours, l’horaire a finalement été cadencé à 5 minutes aux heures de pointe, cadence maximale admissible en raison du fait que la ligne du métro M1 est à voie unique sans possibilité de croisement à toutes les gares.

L’adaptation des horaires du début des cours de l’UNIL et de l’EPFL au milieu des années 2000 a aussi permis d’assouplir la charge du métro M1 aux heures de pointe, mais l’augmentation du nombre d’étudiants a depuis neutralisé l’effet.

Les TL ont ensuite poussé les capacités de la ligne au maximum possible en mettant en service de manière échelonnée de novembre 2012 à janvier 2015 encore 5 nouvelles rames supplémentaires pour permettre une circulation systématique en double rame aux heures de pointe, et ainsi permettre un accroissement de la capacité de transport de 25%. La fréquence n’a toutefois pas pu être augmentée en raison toujours de l’incapacité de l’infrastructure actuelle à le permettre en raison de sa voie unique.

Mais pour quiconque prend aujourd’hui le métro M1 aux heures de pointe le matin et le soir, un constat simple et clair s’impose. Les horaires ne sont souvent plus respectés, les gens sont souvent entassés, le temps de parcours est souvent presque doublé, les fréquents passages des rames aux croisements routiers bloquent le trafic routier, et les rames doivent systématiquement attendre aux arrêts pour croiser une autre rame.

Inutile de dire aussi que si on se déplace avec une poussette ou avec une chaise roulante, le trajet en métro aux heures de pointe relève du parcours du combattant car il est impossible d’entrer sans difficultés dans une rame.

Comme indiqué plus haut, les difficultés actuelles du métro M1 découlent presque exclusivement du fait que le métro M1 est exploité en voie unique sur toute la ligne à l’exception du petit tronçon à double voie en courbe de quelques 150 m entre la station EPFL et celle de Bassenges, soit deux stations qui se suivent.

En voie unique, les croisements des rames ne sont possibles que dans les stations et, dans la configuration actuelle de la ligne, ceci n’est possible que dans seulement 12 stations sur les 15 que compte le métro M1. L’exploitation en voie unique est donc encore plus compliquée, et le croisement des rames aux seuls arrêts implique par exemple que si une rame est en retard d’une minute, la rame qui croise aura automatiquement une minute de retard aussi.

Enfin, avec un horaire cadencé à toutes les 5 minutes, les rames n’arrêtent pas de se suivre au point de saturer la ligne. En conséquence, les métros doivent systématiquement attendre aux arrêts pour croiser et accumulent du retard, lequel se répercute.

Les TL, en concertation avec les autorités cantonales et communales, ont pris jusqu’à maintenant toutes les mesures possibles pour absorber dans les limites du maximum possible l’augmentation du nombre de passagers. Il s’avère toutefois aujourd’hui impossible de faire plus sans adapter l’infrastructure et le mode d’exploitation de la ligne qui, tant qu’elle restera à voie unique, sera saturée.

Or le métro M1 aujourd’hui étouffe. Le matériel roulant étouffe, les voyageurs étouffent, les conducteurs étouffent, le trafic routier bloqué aux croisements étouffe, et les riverains étouffent. Et avec le développement du campus universitaire et l’augmentation de la population du Sud du District de l’Ouest lausannois, la situation se dégradera encore plus.

Bref, l’exploitation actuelle a atteint ses limites et le métro M1 a clairement dépassé sa capacité maximale d’absorption du trafic de voyageurs sur la ligne. Il n’est clairement plus possible de continuer comme cela encore longtemps, et une adaptation/transformation de l’infrastructure est urgemment nécessaire pour permettre une exploitation qui réponde correctement aux besoins actuels et futurs.

Il est donc grand temps de repenser l’infrastructure du métro M1, d’étudier des solutions alternatives et de repenser aussi à d’autres variantes de desserte écartées à l’époque, soit le prolongement de la ligne du métro M1 de la Bourdonnette à Morges le long de la route du lac.

Il est également temps d’assainir les importants carrefours routiers de la Bourdonnette à Lausanne et du Pontet à Ecublens et Chavannes, immobilisés toutes les 2 minutes 30 secondes par le passage du métro M1 aux heures de pointe, et donc largement saturés suite à la forte augmentation de la fréquence du métro M1 et du trafic routier.

Ainsi les soussigné-e-s demandent au Conseil d’Etat de bien vouloir étudier :

  1. une augmentation de la capacité de la ligne du métro M1 à brève échéance par une transformation de l’infrastructure actuelle et de son mode d’exploitation, par exemple par la création de nouveaux points de croisement permettant une fréquence accrue ;
  2. une désolidarisation de la route et de la ligne du métro M1 aux carrefours du Pontet et de la Bourdonnette, aux fins de fluidifier le trafic sur les axes forts passant à ces endroits, par exemple par la réalisation d’un passage en souterrain de la ligne du métro M1 (ou inversement, soit la route en souterrain) ;
  3. la suppression de manière générale, et si possible, de tous les passages à niveau présents tout au long de la ligne ;
  4. une extension de l’exploitation de la ligne du métro M1 en soirée jusque 01h00 pour correspondre avec l’exploitation de la ligne du métro M2 et les horaires des trains CFF en gare de Lausanne et Renens en fin de soirée ;
  5. la réalisation d’une paroi antibruit de chaque côté de la courbe entre les arrêts EPFL et Bassenges pour limiter les nuisances du frottement des essieux sur les rails à cet endroit en raison du trop faible rayon de courbure ;
  6. le prolongement à terme de la ligne du métro M1 de l’arrêt Bourdonnette à Morges par la route du Lac.

Développement et renvoi en commission souhaités

Ouest lausannois, 22.11.2016

Alexandre Rydlo, Député (PS)
Michele Mossi, Député (PDC)

Les Députées et Députés de l’Ouest lausannois, cosignataires :

Mireille Aubert, Députée (PS)
Sonya Butera, Députée (PS)
Fabien Deillon, Député (UDC)
Martial De Montmollin, Député (Les Verts)
Olivier Golaz, Député (PLR)
Véronique Hurni, Députée (PLR)
Vincent Keller, Député (La Gauche)
Pascale Manzini, Députée (PS)
Stéphane Rezso, Député (PLR)
Myriam Romano-Malagrifa, Députée (PS)
Claudine Wyssa, Députée (PLR)

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[Postulat] Pour un terrain multisports à Chavannes

Postulat déposé par Adel Nehdi lors de la séance du Conseil communal du jeudi 10.11.2016. Ce texte était initialement une Motion, laquelle a été transformée en Postulat lors de la séance du Conseil communal du jeudi 16.02.2017. Ce Postulat a été accepté lors de cette séance à une confortable majorité (le groupe UDC et une partie du PLR ont voté contre).

L’Etat de Vaud vient de lancer un appel à projets aux communes vaudoises et aux clubs sportifs. Par ce programme, le canton offre des possibilités de subventionnement pour la création de places de sport en plein air. Le canton met à disposition la page internet suivante pour donner plus de détails sur ce projet.

http://www.vd.ch/themes/sante/prevention/projets-sport-sante/

Trois types de soutien sont proposés dans ce programme du canton, dont deux concernent les communes.

  1. Organisation d’activités sportives encadrées : en vue de renforcer l’accès aux salles de sport aux enfants et adolescents en dehors des heures d’école et en particulier le week-end.
  2. Construction de places de sport en plein air : terrains multisports, aire de musculation ou de fitness en plein air, pistes finlandaises ou transformation d’aires goudronnées.

Sans compter les terrains de football de la ville de Lausanne, la commune de Chavannes dispose de deux terrains de foot, mais ces derniers ne sont pas formellement ouverts au public. La commune dispose aussi d’un demi-terrain de foot situé au Sud des deux autres terrains, terrain supposé être ouvert au public. En effet, jusqu’à 2013, des jeunes venaient y jouer en tout cas du criquet. Plusieurs autres jeunes y pratiquent aussi du foot, surtout le weekend. Malheureusement, depuis deux ans, la qualité de l’herbe de ce terrain s’est détériorée, et le terrain est devenu dangereux pour y faire du sport.

Les jeunes de Chavannes se rendent donc généralement dans les communes voisines pour espérer trouver un terrain disponible et y faire du sport, surtout ceux qui veulent jouer à autre chose qu’au foot. Par ailleurs, la commune ne dispose actuellement pas d’un terrain synthétique ou en « tartan » ; pourquoi seulement à Chavannes ? En hiver, quand les terrains de foot deviennent impraticables, la pratique du foot présente un risque énorme sur les terrains en gazon.

Un terrain multisport avec revêtement de type « tartan » ou « synthétique », à la place du demi-terrain de foot actuel, avec la possibilité de pratiquer deux sports ou plus, permettrait une occupation saine des jeunes et leur offrirait – en alternative au manque de clubs et lieux de rencontre destinés aux jeunes à Chavannes – un endroit idéal, surtout en hiver. Il permettrait aussi à toutes et tous de pratiquer une activité physique encadrée, sans contrainte, ce qui serait une bonne solution pour lutter contre l’obésité et encourager le bien-être dans notre commune. Il serait aussi nécessaire que ce terrain soit ouvert, occupé équitablement (sport, âge, ethnie. etc.), et si possible en libre accès permanent, ou au moins pendant un minimum de temps tous les jours ; ce sont d’ailleurs ici des conditions nécessaires pour l’obtention d’une subvention du canton.

Cette subvention s’élèverait d’ailleurs à 15% du coût total dans le cas d’un terrain omnisports, et nous pouvons en plus faire une demande additionnelle de subvention à la Fondation « Fonds du sport vaudois ».

http://www.fondsdusportvaudois.ch/demande_de_soutien.html

Vu l’état actuel du terrain, vu le besoin réel des jeunes de Chavannes de pouvoir disposer d’une infrastructure sportive adéquate, et vu l’opportunité que le canton vient d’offrir via cette possibilité de subventionnement, je demande à la Municipalité, par voie de motion, de présenter au Conseil communal un Préavis pour la création d’un, ou plusieurs, terrains multisports à Chavannes pour les jeunes et la population de manière générale.

La proposition de créer des terrains multisports à Chavannes n’est pas nouvelle. Elle date de plusieurs années. De plus, le nombre d’habitants, les jeunes en particulier, ne cesse d’augmenter à Chavannes, ce qui crée un réel besoin de développer chaque jour un peu plus ce type d’espaces.

Chavannes-près-Renens, 10.11.2016

Adel Nehdi, Conseiller communal socialiste

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[Interpellation] Incivilités au Parc des Cèdres situé au Sud de la Gare de Renens – Etat des lieux ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 10.11.2016

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Cela fait maintenant un peu plus de 2 ans que le soussigné passe quasiment chaque matin tôt et chaque soir par le parc situé au Sud de la Gare de Renens pour rejoindre son domicile, ou pour aller prendre le train.

Force lui est de constater que cela fait en tout cas 2 ans que ce parc est victime d’incivilités régulières, avec des hauts et des bas. C’est ainsi que, suivant la période ou la météo du jour précédent, on peut voir, presque chaque matin, des déchets de toutes sortes joncher le sol, dont souvent des débris de verre, et que, chaque soir jusque tard dans la nuit, sauf lorsqu’il pleut, on peut régulièrement assister à différentes incivilités.

Ces incivilités sont soit des cris de toutes sortes, des discussions trop bruyantes, de la musique jouée trop fortement, de l’occupation massive de bancs ou de terrain, des invectives adressées aux passants, des déchets jetés par terre alors qu’il y a des poubelles, de la consommation de cannabis, des essais de moteur de voitures, voire parfois des bagarres…

Même la petite table installée dans le parc, pourtant pas légère, était une fois placée en travers du chemin traversant le parc, ce qui a amené la ville de Renens à devoir la faire fixer au sol. Quant aux bancs, ceux-ci ont été un temps supprimés car régulièrement saccagés ou démontés.

A entendre les riverains du quartier, qu’ils soient de Chavannes ou de Renens, cela fait au moins bien depuis 2012 que la situation est tendue, au point qu’une démarche participative a été lancée en 2014 par la commune de Renens en collaboration avec l’Observatoire de la sécurité de Renens et la Police Ouest lausannois. La démarche avait pour but de pacifier l’endroit et d’entendre la population et les utilisateurs du parc sur l’avenir du parc.

Cette démarche a ainsi abouti sur quelques mesures, notamment d’infrastructure, comme par exemple la pose d’un grillage derrière la pharmacie pour éviter que des groupes s’y agglutinent et y laissent leurs déchets, la mise en place d’un contrat de quartier en collaboration entre la commune de Renens et notre commune, et le développement de quelques activités, lesquelles ont pour buts d’occuper le terrain et de donner une autre image du parc.

On constate ainsi depuis quelques mois un peu moins d’incivilités, même si celle-ci n’ont pas totalement disparu.

Or ce parc se situe, pour ce qui est de la commune de Chavannes, en bordure du quartier de Préfaully, lequel est habité par plusieurs centaines d’habitants, et notamment beaucoup de familles avec des jeunes enfants. En l’état, tout ce petit monde doit malheureusement cohabiter avec ces incivilités, sans parler du mauvais exemple que cela donne aux enfants.

D’ailleurs, beaucoup de familles vous diront qu’elles ne se rendent pas dans ce parc en raison justement des problèmes évoqués ci-dessus, principalement pour des raisons de sécurité. C’est d’ailleurs toujours encore le cas, étant donné que la situation de ce parc n’est pas encore totalement maitrisée.

Ces incivilités n’étaient et ne sont d’ailleurs toujours pas acceptables, et elles généraient un véritable sentiment d’insécurité, lequel est encore quand même bien présent le soir.

Recul pris, le soussigné pose à la Municipalité les questions suivantes par voie d’interpellation:

  1. Quel est l’état actuel de la situation au Parc des Cèdres, et les Municipalités de Chavannes et de Renens sont-elles satisfaites de celui-ci ?
  2. Quelles sont toutes les mesures actuellement en vigueur pour pacifier la situation dans ce parc, et jusque quand auront-elles cours ?
  3. D’autres mesures sont-elles éventuellement prévues et, si oui, lesquelles ?
  4. De quelle manière est associée la commune de Chavannes aux démarches visant à pacifier la situation ?
  5. A quelle fréquence la Police de l’Ouest lausannois patrouille-t-elle dans ce parc ?
  6. A quelle fréquence les travailleurs sociaux de proximité et/ou délégués jeunesse des communes de Chavannes et Renens travaillent-ils dans ce parc ?
  7. Quelles sont les mesures concrètes, sociales et de prévention, qui ont été prises pour assister les personnes manifestement égarées du chemin de la légalité ?
  8. Combien de plaintes la Police de l’Ouest lausannois a-t-elle dû traiter chaque année depuis 2011 en relation avec ce parc, et quelle était la répartition de ces plaintes par type ?
  9. Des mesures d’interdiction de périmètre ont-elles été prises à l’encontre de certaines personnes ?
    Dans l’affirmative, combien de mesures de ce type ont été prises, et pour combien de temps en moyenne ?
    Dans la négative, pourquoi aucune mesure de ce type n’a été prise ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 10.11.2016

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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[Interpellation] VIDIS 20-25 – Quel est le futur des pompiers dans l’Ouest lausannois ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Conseil communal du jeudi 10.11.2016

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

En 2006, les Conseils communaux de Chavannes-près-Renens, Ecublens et St-Sulpice acceptaient de fusionner leurs Services de Défense contre l’Incendie et de Secours (SDIS) pour donner naissance au SDIS Chamberonne. En 2007, les Conseils communaux de Bussigny, Crissier et Villars-St-Croix décidaient eux aussi de fusionner leurs corps de sapeurs-pompiers pour donner naissance au SDIS Sorge. Enfin, en 2013, les Conseils communaux de Prilly et Renens décidaient à leur tour de fusionner leurs SDIS. Aujourd’hui, il ne reste donc plus que 3 SDIS dans le District de l’Ouest lausannois au lieu des 8 qu’il y avait lors de la création du District en 2006.

A l’époque, la création des SDIS Chamberonne et SDIS Sorge faisait suite à la mise en place, dès 2005, au niveau cantonal, du concept « SDIS EVOLUTION » par l’Etablissement Cantonal d’Assurances (ECA) sous l’égide du Département cantonal de la Sécurité et de l’Environnement (DSE).

Ce concept, qui se basait sur la Loi du 17.11.1993 sur le Service de Défense contre l’Incendie et de Secours (LSDIS), et sur le Règlement du 19.05.1999 sur le Service de Défense contre l’Incendie et de Secours (RSDIS), avait pour buts d’uniformiser le niveau de défense contre l’incendie et de secours sur l’ensemble du territoire cantonal, de renforcer la capacité et la disponibilité opérationnelles des SDIS, de maintenir le système de milice, de rationaliser les charges financières et de mettre en place un système global et uniformisé de financement des SDIS.

En 2010, le Grand Conseil décidait d’abroger cette loi pour la remplacer par une nouvelle loi du même nom, mais beaucoup plus contraignante. Celle-ci introduit en particulier le principe de « standard cantonal de sécurité », standard qui définit des normes quant aux effectifs, à la formation et aux temps d’intervention, et supprime le principe de l’obligation de servir pour le remplacer par le principe du volontariat.

Pour permettre le respect des critères du standard cantonal de sécurité, cette loi impliquait la création de SDIS régionaux par la fusion des corps de sapeurs-pompiers locaux. De fait, les SDIS Chamberonne et SDIS Sorge remplissaient ces critères au moment de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. Les SDIS Renens et SDIS Prilly devaient par contre encore fusionner pour les remplir.

Du point de vue opérationnel, le regroupement des SDIS permet une meilleure concentration des forces, une meilleure disponibilité opérationnelle, une économie des moyens, une économie des forces et une unité d’action.

Une meilleure concentration des forces est réalisée en articulant le SDIS sur, généralement, un seul site opérationnel.

Une meilleure disponibilité opérationnelle résulte du fait que le bassin d’alarme et de recrutement est élargi. Ainsi il est possible, en particulier de jour, de mobiliser rapidement et avec moins de difficulté, suffisamment d’officiers, de sous-officiers et de sapeurs pour les Détachements de Premiers Secours (DPS), détachements dont la rapidité à intervenir est décisive lors de chaque engagement.

L’économie des moyens est obtenue en évitant que chaque commune ne doive disposer de ses propres véhicules et de son propre matériel d’intervention.

L’économie des forces est atteinte par une répartition optimale des effectifs et des missions selon chaque type d’intervention, et en évitant de mobiliser inutilement l’ensemble des effectifs pour un type d’alarme donné.

L’unité d’action découle de la création d’un seul et unique état-major, de l’uniformisation de l’instruction et de l’uniformisation des unités et de la doctrine d’engagement.

De fait, si les débuts des différents nouveaux SDIS n’ont pas été sans mal, les fusions ont par contre clairement montré leurs avantages après quelques années de fonctionnement des nouveaux SDIS et, aujourd’hui, très rares sont les personnes qui voudraient revenir en arrière.

Fort de ce constat, et mu entre autres par :

  • le fait que la population de la région lausannoise augmente de manière constante et importante chaque année depuis bientôt 20 ans ;
  • les difficultés que représente le recrutement de sapeurs-pompiers de milice volontaires aptes au service et disponibles en journée pour des engagements ;
  • les difficultés liées à l’augmentation du trafic ;
  • et une complexité plus grande des engagements qui découlera de la construction de tours de grande hauteur dans la région lausannoise, lesquelles demanderont de revoir les concepts d’intervention et les véhicules engagés, en tout cas au moins pour la tour des Cèdres dans notre commune ;

l’ECA conviait en octobre 2013, les représentants des corps préfectoraux, des autorités communales et des corps de sapeurs-pompiers de la région lausannoise, ainsi que de la Fédération vaudoise des sapeurs-pompiers, pour entamer une réflexion commune portant sur l’avenir de l’agglomération lausannoise en matière de défense incendie et secours.

Un Comité de pilotage était ainsi créé et des groupes de travail mis sur pied dans le cadre d’un projet nommé « VIDIS 20-25 », pour Vision Intégrée Défense Incendie et Secours 2020-2025. Afin de renseigner régulièrement et de manière transparente l’ensemble des acteurs concernés par ce projet, le comité de pilotage a édité plusieurs publications, la dernière en date connue du soussigné datant de 2015.

Depuis, le soussigné n’a plus eu l’occasion d’entendre des informations officielles au sujet de ce projet. Il existe par contre certains bruits qu’il conviendrait aujourd’hui, soit de confirmer, soit de démentir, notamment en ce qui concerne l’organisation des SDIS, notamment l’emplacement des points d’appui et la professionnalisation partielle. Aussi le soussigné pose-t-il les questions suivantes à la Municipalité par voie d’interpellation.

  1. A quelle phase en est aujourd’hui le projet VIDIS 20-25 ?
  2. Quelles sont, pour le futur, les conséquences du projet VIDIS 20-25 sur les SDIS de l’Ouest lausannois, celui de Chamberonne en particulier, aux plans :
    a) opérationnel (principes d’engagement / proportion de miliciens et/ou de professionnels) ?
    b) organisationnel (nombre, emplacements, effectifs et équipement des points d’appui / couverture des points d’appui / disponibilité, service de piquet et tours de service) ?
    c) financier (coûts, répartition des coûts entre commune et moyens de couvrir les coûts) ?
  3. Quel est l’échéancier prévu pour la mise en œuvre de ces conséquences ?
  4. Quelles structure au sens de la Loi sur les communes sera-t-elle choisie pour diriger la mise en place de ces conséquences ?
  5. Le principe de milice pour les sapeurs-pompiers sera-t-il sauvegardé dans l’Ouest lausannois ou, à tout le moins, préservé pour les pompiers de milice, de tous grades, intéressés, aptes, volontaires et disponibles pour des engagements ?
  6. La création d’un SDIS unique dans le District de l’Ouest lausannois selon l’une des trois variantes suivantes a-t-elle été étudiée ?
    a) SDIS composé exclusivement de sapeurs-pompiers professionnels ;
    b) SDIS composé d’un noyau de sapeurs-pompiers professionnels appuyés par des sapeurs-pompiers de milice volontaires ;
    c) SDIS composé exclusivement de sapeurs-pompiers de milice.
    Dans l’affirmative, quelles sont les conclusions (opérationnelles, organisationnelles et financières) de l’étude ?
    Dans la négative, pourquoi n’a-t-elle pas été étudiée ?
  7. Quelle est l’appréciation de la Municipalité au sujet du développement proposé par VIDIS 20-25 pour notre commune en particulier ?

Chavannes-près-Renens, 10.11.2016

Alexandre Rydlo, Conseiller communal socialiste

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