[Grand Conseil – Question simple] A quel stade en est la mise en œuvre des procédures d’approche aérienne plus précises au moyen du système EGNOS LPV200 sur les aérodromes et les places d’atterrissage vaudois, notamment les hôpitaux ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 11.10.2016

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

En complément à un accord sur la participation de la Suisse au programme européen de navigation par satellite Galileo, le Conseil fédéral a aussi approuvé en date du 13.12.2013 un accord de coopération avec l’Union européenne (UE) concernant la participation de la Suisse au Service Européen de Navigation par Recouvrement Géostationnaire EGNOS («European Geostationary Navigation Overlay Service»). Cet accord a aussi été signé le 18.12.2013 et est appliqué depuis le 01.01.2014.

Le service européen EGNOS a été lancé conjointement par l’UE, l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol) pour améliorer la précision et la sécurité de la navigation aérienne.

Décidé en 1998 et entré en service en 2009, EGNOS est un système qui améliore au niveau du continent européen la précision et la fiabilité des signaux émis par les systèmes de navigation mondiaux. Au moyen de ses 34 stations terrestres de référence, le système EGNOS diffuse principalement des données de correction du signal GPS.

Ce système offre ainsi actuellement une précision de l’ordre de 2 m, contre 15 à 20 m pour le GPS, et permet de réaliser des approches aériennes plus précises sans l’aide des systèmes d’atterrissage aux instruments au sol (ILS). Sa précision s’améliorera encore avec l’introduction de Galileo.

De par sa précision, EGNOS permet par exemple d’atterrir sur les hôpitaux en milieu urbain de manière plus simple, plus rapide et plus précise en raison d’angles d’approche plus importants (donc avec des pentes d’approche plus fortes). De ce fait, ce système permet aussi de générer bien moins de nuisances sonores étant donné que l’hélicoptère peut rester plus longtemps en altitude avant de commencer sa descente.

Le système EGNOS a été testé à Lausanne au CHUV en 2007 à satisfaction mais, selon les recherches du soussigné, la procédure d’approche EGNOS n’y a toujours pas cours régulièrement, contrairement à l’Hôpital universitaire de Berne, Inselspital.

Par ailleurs, depuis 2015, EGNOS fournit un service encore plus précis sous le nom LPV200 («Localizer Performance with Vertical Guidance@200feets»). Ce service permet un meilleur guidage vertical et latéral pendant l’approche finale sans nécessiter un contact visuel avec le sol jusqu’à une hauteur de décision de 200 pieds (61 m) au-dessus de la place d’atterrissage.

Sachant que notre canton dispose de quelques aérodromes et places d’atterrissage, notamment aux emplacements des hôpitaux et souvent en zones urbaines, ou proches de zones urbaines, je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

A quel stade en est la mise en œuvre des procédures d’approche aérienne plus précises au moyen du système EGNOS LPV200 sur les aérodromes et les places d’atterrissage vaudois, notamment les hôpitaux ?

Merci de nous renseigner !

Chavannes-près-Renens, 11.10.2016

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] Quel est l’état de compatibilité et de préparation des unités d’urgence et des services concernés du canton avec le système de navigation européen Galileo ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du mardi 11.10.2016

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Le 13.12.2013, le Conseil fédéral a approuvé un accord de coopération avec l’Union européenne (UE) concernant la participation de la Suisse au programme européen de navigation par satellite Galileo. L’accord a été signé le 18.12.2013 et est appliqué depuis le 01.01.2014.

Le programme européen de navigation par satellite Galileo a été lancé conjointement par l’UE et l’Agence spatiale européenne (ESA) en guise d’alternative au GPS américain.

Décidé en 2001, Galileo est un système de navigation par satellite de la précision de l’ordre du mètre qui se composera au final de 30 satellites. Il entrera normalement en service partiel dès la fin 2016, et sa mise en service complète est prévue en 2020.

Ce système de navigation de nouvelle génération offrira cinq services différents, notamment un service de signal de localisation précis et librement accessible, et un service de signal de localisation plus précis pour les applications commerciales. Il offrira également des applications dans le domaine de la sécurité et des urgences, notamment pour la détection précise des balises de détresse dans les opérations de sauvetage dites SAR («Search and Rescue»), que ce soit en mer ou en montagne.

Si le système Galileo sera compatible avec le système GPS américain, et même le système russe GLONASS, il apparait par contre que bon nombre d’appareils de géolocalisation actuellement en service (ou même actuellement en vente) ne sont pas compatibles avec le système Galileo et demanderont donc, soit d’être actualisés (software), soit d’être changés (hardware).

Sachant que beaucoup ou presque tous les éléments d’intervention du canton, notamment la police, les pompiers et les services sanitaires (sur terre, sur l’eau et dans les airs), sont équipés du GPS pour leurs interventions, et que la précision des localisations et déplacements sur la carte peut être déterminante pour les interventions, je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

Quel est l’état de compatibilité et de préparation des unités d’urgence et des services concernés du canton avec le système de navigation européen Galileo, et cas échéant ses conséquences en terme d’équipements ?

Merci de nous renseigner !

Chavannes-près-Renens, 11.10.2016

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Interpellation] Etat des lieux et politique d’attraction et de création sur sol vaudois d’entreprises actives dans les technologies propres (« Cleantech »)

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo au nom du Groupe socialiste lors de la séance du Grand Conseil du mardi 13.09.2016

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

A l’heure où tout un chacun peut presque constater par lui-même les conséquences du réchauffement climatique dû pour l’essentiel à une surexploitation des énergies non renouvelables (pétrole, gaz et charbon), passer d’une société basée sur l’utilisation d’énergies non renouvelables vers une société utilisant presqu’exclusivement des énergies renouvelables est devenue une nécessité absolue pour sauvegarder les intérêts des générations à venir.

L’accord international sur le climat voté à Paris le 12.12.2015, lequel pose des objectifs clairs à chaque pays en matière de réduction de l’utilisation des énergies non renouvelables, et de réduction des émissions de CO2, va dans cette direction.

Notre canton a aussi clairement montré son intérêt d’aller de l’avant dans le domaine de la transition énergétique, en mettant en place une politique active reposant sur un fond de 100 millions pour les énergies renouvelables, et par une révision sensée de sa Loi sur l’énergie.

Sur sol vaudois, l’EPFL, l’HEIG-VD, le Technopôle d’Orbe et quelques entreprises sont actives dans la recherche, le développement et la promotion des technologies propres, appelées communément « Cleantech ».

Ces technologies couvrent un spectre assez large, allant de la production d’énergies renouvelables à l’amélioration de l’efficacité énergétique des entreprises, des particuliers, des entités publiques, des bâtiments ou des produits, en passant par les activités de service en lien avec le respect de la protection de l’environnement.

Les entités mentionnées ci-dessus sont d’ailleurs regroupées dans les réseaux de compétence suisses pour les énergies renouvelables « energie-cluster.ch » et « ader.ch ».

Cela dit, vouloir mener une transition efficace, concrète et orientée sur le long terme vers les technologies propres, demande la mise en œuvre et le soutien actif d’une recherche et d’une capacité de production dans ce domaine.

Aussi les soussignés posent-ils les questions suivantes au Conseil d’Etat.

  1. Combien d’entreprises sont-elles actives sur sol vaudois dans les technologies propres, comment se répartissent-elles (secteur d’activités et localisation), quels sont leurs marchés, quel est leur chiffre d’affaires et quelle est leur part de contribution à l’économie vaudoise et aux finances de l’Etat ?
  2. Quelle a été la croissance de la création de ces entreprises ces 10 dernières années et quelles sont les projections pour les années à venir ?
  3. Quelle est la part de la recherche et de la production industrielle réalisées par ces entreprises sur sol vaudois, et combien d’emplois sont-ils concernés, aujourd’hui et dans les années à venir ?
  4. Quelle est la politique (intentions, actions, mesures concrètes et moyens alloués) de promotion du Canton de Vaud pour attirer sur sol vaudois les entreprises actives dans les technologies propres ?
  5. Quelle est la politique (intentions, actions, mesures concrètes et moyens alloués) du Canton de Vaud pour créer sur sol vaudois des entreprises actives dans les technologies propres, par exemple par le transfert de technologie de nos hautes écoles vers les PME ou la création de startups dans ce domaine ?
  6. En comparaisons suisse et internationale (« benchmark »), quelle est la position du Canton de Vaud dans l’implantation et la création d’entreprises actives dans les technologies propres, y compris dans les volumes de chiffres d’affaires ?

Merci de penser aux générations futures !

Chavannes-près-Renens, 13.09.2016

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Grand Conseil – Postulat] Pour un recyclage complet des déchets plastiques sur sol vaudois

Postulat déposé par Alexandre Rydlo au nom du Groupe socialiste lors de la séance du Grand Conseil du mardi 13.09.2016

Conformément à la Loi fédérale sur la protection de l’environnement (RS 814.01), et à la Loi cantonale sur la gestion des déchets (RSV 814.11), les communes ont introduit au 01.01.2013 une taxe au sac pour financer une partie de l’élimination des déchets.

Cette taxe, qui se veut incitative, pousse manifestement nos concitoyennes et concitoyens à trier, ou à mieux trier leurs déchets, au vu des statistiques à ce sujet publiées depuis l’introduction de cette taxe.

Force est toutefois de constater que le droit fédéral et le droit cantonal sont malheureusement lacunaires lorsqu’il s’agit d’obliger les commerces et les collectivités publiques à mettre en place des systèmes de tri pour tous les types de déchets, vraisemblablement par manque de vision politique à long terme, et par méconnaissance des possibilités technologiques, le tout conditionné par des réflexions financières à court-terme, que les générations futures paieront immanquablement.

Le tri des différents plastiques est ainsi aujourd’hui le véritable parent pauvre de l’arsenal législatif alors même qu’il existe des possibilités technologiques de procéder au recyclage des différentes catégories de plastique des catégories 01 à 07 selon la norme européenne 97/129/CE, qu’ils soient ménagers et/ou alimentaires.

Si le PET (01, les bouteilles de boisson, …) est couramment recyclé par les commerces, seules les communes de bonne volonté le recyclent aussi. Concernant le PEHD (02, les bouteilles de lait, de savon liquide ou de cosmétiques, …), quelques commerces, dont les grands distributeurs, et quelques communes seulement, le récupèrent.

Quant aux autres plastiques, notamment le PVC (03, les meubles de jardin, …), le PELD (04, les sacs et films divers, …), le PP (05, les jouets ou les emballages, …) ou le PS (06, les barquettes, les mousses d’emballage ou les stylos, …), leur recyclage n’a lieu que très rarement au gré des entreprises ou des communes pour qui l’écologie et le développement durable ne sont pas que des slogans publicitaires ou électoraux.

Tous ces plastiques sont pourtant aujourd’hui techniquement recyclables, et la matière ainsi recyclée peut être réinjectée dans les cycles de production industriels avec un bilan environnemental et énergétique meilleur que s’il avait fallu produire la même matière à partir de pétrole ou de gaz bruts.

Selon les analyses de cycle de vie, et selon la catégorie de plastique, il faut ainsi de 40 à 80% d’énergie en moins pour produire de la matière neuve à partir de matière recyclée et, lorsque la matière recyclée se substitue à la matière plastique vierge à des taux de substitution proche de 1, le recyclage s’avère plus avantageux que la valorisation énergétique en usine d’incinération.

Or les déchets plastiques, qu’ils soient ménagers et/ou alimentaires, occupent un volume important des déchets qui finissent dans nos poubelles, faute de pouvoir les recycler ou de savoir comment il est possible de les recycler.

Aujourd’hui, selon l’analyse de l’OFEV («Erhebung der Kehrichtzusammensetzung 2012»), les plastiques représentent en Suisse en moyenne 11% du contenu des sacs de déchets ménagers, et chaque citoyen produit environ 91 kg de déchets plastiques ménagers par année, soit 13% de la quantité totale de déchets urbains produite par personne et par année (700 kg en 2015).

Par ailleurs, si certains commerces, entreprises et communes récupèrent certains plastiques, le recyclage ne semble pas toujours effectif car les plastiques récupérés, parce qu’ils constituent un carburant à très haut pouvoir calorifique, finissent malheureusement souvent incinérés.

Ainsi, selon l’OFEV et Swissrecycling, le PET est recyclé à hauteur de 83% alors même qu’il ne constitue qu’environ 5% du plastique recyclable et que le plastique, toutes catégories confondues, n’est recyclé qu’à hauteur de 5% au total… La différence sert clairement à alimenter les fours des usines d’incinération…

L’OFEV indique par exemple que sur les 5.7 millions de tonnes de déchets urbains produits en 2015, la moitié a été incinérée, dont pas moins de 13% de plastiques. L’incinération concerne donc chaque année 80% des déchets plastiques, soit environ 650’000 tonnes, dont quelques 8000 tonnes de PET, principalement par manque d’offres de tri du PET dans les communes.

Ceci est absolument regrettable lorsqu’on sait que le PET neuf est fabriqué à partir de pétrole ou de gaz naturel, et que la fabrication de 1 kg de PET (soit environ 25 bouteilles d’un litre) nécessite presque 2 kg de pétrole brut.

Les générations futures apprécieront, ce d’autant plus que le recyclage des plastiques est aujourd’hui une affaire économiquement intéressante… !!!

Se fondant sur ce triste constat et sachant que l’immense majorité des plastiques utilisés aujourd’hui en Suisse sont des polymères fabriqués essentiellement à partir d’une matière non renouvelable, les hydrocarbures, pétrole ou gaz, les soussignés ont l’honneur de demander au Conseil d’Etat :

  1. d’étudier la mise en place à l’échelon cantonal de filières de recyclage de tous les déchets plastiques des catégories 01 à 07 selon la norme européenne 97/129/CE, qu’ils soient ménagers et/ou alimentaires ; ces filières devront garantir le retour optimal des matières plastiques recyclées dans le circuit de production industriel ;
  2. d’étudier la mise en place d’un concept d’information à la population sur la manière de recycler correctement les déchets plastiques.

Merci de penser aux générations futures !

Chavannes-près-Renens, 13.09.2016

Alexandre RYDLO, Député socialiste

Développement et renvoi en commission d’étude souhaités

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[Postulat] Pour un marché à Chavannes

Postulat déposé par Julie-Clément Waeber lors de la séance du Conseil communal du jeudi 08.09.2016. Ce Postulat a été refusé par 26 Non, 10 Oui et 3 Abstentions. Les refus venaient principalement des partis Chavannes-Ensemble, PLR et UDC. La Municipalité s’est par contre engagée à essayer de créer un marché dans le quartier des Cèdres une fois que celui-ci sera réalisé. A suivre !

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Ceux qui sont allés dans la rue pendant la campagne des élections communales auront sans doute fait ce constat : à Chavannes, il n’y a malheureusement pas grand monde dans les rues ! L’étiquette « cité dortoir » que notre commune porte est donc, fort malheureusement, une sorte de réalité.

A Chavannes, il n’y a pas de lieu qui attire du monde, un lieu d’attraction, par exemple un centre commercial. Le seul point d’attraction que la commune a est Aligro mais sa clientèle est très largement régionale et professionnelle. Il y a aussi la déchèterie mobile mais ce n’est pas un lieu très glamour…

C’est pourquoi je propose d’étudier la faisabilité d’organiser un marché, par exemple hebdomadaire, pour les Chavannoises et les Chavannois. Un marché permettrait de créer un espace de rencontre et d’animer une rue ou un quartier. Cela permettrait aussi de renouer avec la culture maraichère qui avait cours autrefois sur notre commune.

Concernant les lieux susceptibles d’accueillir ce marché, je pense notamment au parking de la Cerisaie, au parking de la buvette des terrains de la Plaine, au grand parking de la Blancherie ou encore à la toute nouvelle place dans le quartier de Préfaully devant la Poste et le magasin Denner. Ce marché pourrait par ailleurs se situer à moyen ou à long terme aux Cèdres, une fois ce plan de quartier réalisé.

En conclusion, je demande à la Municipalité d’étudier l’opportunité d’organiser un marché, par exemple hebdomadaire, à Chavannes.

Julien-Clément Waeber
Conseiller communal

Chavannes, déposé le 08.09.2016

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