[Grand Conseil – Question simple] Comment sera assurée, dans le cadre de la promotion des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver 2020, la promotion des communes directement impactées par les jeux, notamment les communes de l’Ouest lausannois ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 06.09.2016

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Les Jeux Olympiques d’été de Rio viennent de s’achever et, comme toujours à la fin d’un pareil évènement, on parle déjà des prochains, soit ceux de Tokyo en 2020.

Les intérêts économiques n’attendent pas et c’est donc dès maintenant que toute la machine promotionnelle des Jeux Olympiques de Tokyo se mettra en marche, sans parler, bien évidemment, de la machine sportive…

Or, en 2020 auront aussi lieu les Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver à Lausanne, précisément du 10.01 au 19.01.2020. Ces jeux seront l’occasion pour notre canton de faire sa promotion.

Sur le site Internet de cet évènement à venir, on peut ainsi lire les informations suivantes.

7 sports – 15 disciplines – 370 médailles !
1’000 athlètes du monde entier !
Une grande fête internationale, multiculturelle, en plein cœur de la ville !
Participants de 15 à 18 ans !
1’000 journalistes de 70 pays !
1’400 bénévoles !
70’000 nuitées d’hôtel !
20’000 articles de presse dans le monde !
Une visibilité unique pour nos hautes écoles !
Le ski alpin aux Diablerets, le freestyle à Leysin, le skicross à Villars, le ski de fond au Brassus, le combiné et le biathlon aux Tuffes/Prémanon, le curling à Morges !
Les sports de glace, les cérémonies et la fête à Lausanne !
Un événement ouvert à tous !
Une superbe plateforme pour notre tourisme !
Et tout ceci, depuis le centre de l’olympisme moderne !

Fort bien, et on se réjouit, mais tout ceci, très étonnement, ne mentionne pas que :

  • le village olympique où résideront les athlètes, appelé le « Vortex » (encore à construire), se trouvera à Chavannes-près-Renens ;
  • la patinoire (encore à construire), où se dérouleront 3 types d’épreuves, se trouvera à Prilly ;
  • le centre sportif de l’UNIL-EPFL, où se déroulera un type d’épreuves, se trouve à St-Sulpice.

En outre, dans la brochure de présentation (en anglais) « Lausanne 2020 at a glance » on ne trouve aucune mention de l’une ou l’autre des communes de l’Ouest lausannois, pas plus d’ailleurs qu’une mention de la ville de Morges…

Aussi, en complément aux questions pertinentes au sujet de l’organisation des JOJ 2020 posées par le Député écologiste Vassilis VENIZELOS dans son interpellation « Pour que les JOJ ne gogent pas dans la papette », je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

Comment sera assurée, dans le cadre de la promotion des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver 2020, la promotion des communes directement impactées par les jeux, notamment les communes de l’Ouest lausannois ?

Le soussigné trouverait légitime qu’une promotion équitable entre communes impactées soit réalisée…

Merci de nous renseigner !

Chavannes-près-Renens, 06.09.2016

Alexandre Rydlo, Député socialiste

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Bel été

Le PS Chavannes vous souhaite un bel été ! 🙂

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[Interpellation] A quand des patrouilleurs scolaires sur la commune ?

Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,

Avec environ 200 élèves au Collège de la Plaine, 200 élèves au Collège de la Concorde et 650 élèves au Collège de la Planta, notre commune voit chaque jour un peu plus de 1’000 élèves déambuler dans ses rues.

Si une partie d’entre eux est déposée devant les portes de l’école en voiture, l’immense majorité des élèves se rend à l’école à pied, soit tout seuls ou avec d’autres élèves, soit accompagnés par un adulte, qu’il s’agisse de l’un des parents ou d’un autre parent. Dans ce cas, toutes ces personnes, élèves comme parents, empruntent les trottoirs de la commune et bon nombre de passages piétons, certains protégés par des feux mais d’autres pas. Certains élèves et parents se rendent aussi en bus à l’école, mais ce n’est qu’une minorité.

Sachant que notre commune vit et vivra encore quelques années de nombreux travaux et une augmentation du trafic routier, augmentant par là le risque d’accidents de la route, et sachant que les élèves ne sont jamais à leur âge tous bien conscients des dangers de la route, sans parler du fait que, de par leur jeune âge ils sont souvent dissipés, il convient de sécuriser au maximum les endroits par lesquels les enfants se rendent à l’école et sont amenés à côtoyer ou à croiser le trafic routier.

Plusieurs manière de sécuriser ces axes existent. On peut par exemple installer des barrières de séparation/protection aux endroits critiques, installer des feux de signalisation aux passages piétons et/ou installer des radars. Une manière aussi intéressante et efficace de protéger un croisement entre piétons et trafic routier à l’endroit d’un passage piétons est la mise sur pied d’équipes de patrouilleurs scolaires.

Aussi, les soussignés posent-ils à la Municipalité les questions suivantes par voie d’interpellation :

  1. Quelle est l’appréciation de la situation de la Municipalité quant à la sécurité des axes piétonniers et des passages piétons empruntés par les élèves pour se rendre à l’école ?
  2. Quelles sont les mesures d’infrastructure que la Municipalité compte prendre pour améliorer/renforcer la sécurité de ces axes, et à quelles échéances ?
  3. S’agissant des patrouilleurs scolaires, quelles sont les démarches que la Municipalité a entreprises jusqu’à aujourd’hui pour mettre sur pied de telles équipes ?
  4. Dans l’hypothèse où la Municipalité devait estimer avoir entrepris suffisamment de démarches, quelles sont les raisons qui font qu’il n’y a toujours aucune équipe de patrouilleurs scolaires en service sur la commune ?
  5. Toujours dans cette hypothèse, la Municipalité estime-t-elle avoir rendu la fonction de patrouilleurs scolaires à la fois intéressante pour le bien de la communauté, et suffisamment attractive financièrement pour les personnes potentiellement intéressées ?
  6. Y aura-t-il enfin des équipes de patrouilleurs scolaires en service sur la commune le jour de la rentrée scolaire 2016/2017, soit le lundi 22.08.2016 ?
  7. Dans l’hypothèse d’une réponse négative à cette précédente question, quand y aura-t-il enfin des équipes de patrouilleurs scolaires en service sur la commune ?

Merci pour votre attention.

Chavannes-près-Renens, 23.06.2016

Filomena Arn et Alexandre Rydlo, Conseillers communaux socialistes

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[Grand Conseil – Question simple] En tant qu’actionnaire majoritaire de la BCV, le Conseil d’Etat peut-il garantir que les taux d’intérêts de la BCV pour les comptes courants et d’épargne des citoyens modestes ne tomberont pas à des valeurs négatives ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 28.06.2016

Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,

Depuis la crise financière mondiale de 2008, suivie de nombreuses incertitudes politiques et économiques en lien avec la situation géostratégique mondiale et les déboires budgétaires de certains pays, notamment la Grèce ou le Portugal pour ce qui est de l’Europe, on assiste à une diminution régulière et conséquente des taux d’intérêt.

Cette baisse des taux d’intérêt est principalement la conséquence de la diminution des investissements en raison justement de ces incertitudes politiques et économiques mondiales, et donc d’un repli vers l’épargne ou les métaux précieux.

Pour faire repartir les investissements, les banques centrales ont donc régulièrement diminué leur taux directeur, et on se trouve aujourd’hui dans une situation économique avec des taux historiquement bas ou nuls, voire même négatifs.

De fait, aujourd’hui, emprunter de l’argent n’a jamais été aussi bon marché. Certaines banques paient même pour qu’on leur emprunte de l’argent.

Corollaire de ce phénomène, déposer son argent sur un compte à la banque ne rapporte presque plus rien, voire peut coûter de l’argent en raison des potentiels taux d’intérêt négatifs.

Si, en l’état de la situation économique mondiale, faire payer un loyer de l’argent à des personnes, entreprises ou institutions qui ont les moyens peut apparaitre normal pour forcer ces clients à investir de l’argent plutôt que de le laisser dormir sur un compte, il apparait pour le moins déplacé de faire de même pour les citoyens modestes qui, une fois qu’ils ont payé leurs factures à la fin du mois, ne disposent de plus beaucoup d’argent à économiser.

Pour les citoyens modestes, la garantie de pouvoir disposer d’un compte courant sans frais avec, au pire, un taux d’intérêt nul pour pouvoir recevoir son salaire et procéder à des opérations financières, en majorité payer ses factures, semble relever du minimum acceptable pour la vie de tous les jours.

Or, si nous nous trouvions déjà en période d’incertitudes économiques, la décision du peuple britannique de sortir de l’Union européenne à l’occasion du référendum du 23 juin 2016, dit « Brexit », nous a fait entrer dans une période d’instabilité économique dans laquelle les taux d’intérêt devraient encore plus tendre vers des taux négatifs.

Aussi je pose la question suivante au Conseil d’Etat :

En tant qu’actionnaire majoritaire de la Banque cantonale vaudoise (BCV), le Conseil d’Etat peut-il garantir que les taux d’intérêt de la BCV pour les comptes courants et d’épargne des citoyens modestes ne tomberont pas à des valeurs négatives ?

Merci de nous renseigner !

Chavannes-près-Renens, 28.06.2016

Alexandre Rydlo, Député socialiste

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[Grand Conseil – Question simple] Pourquoi y a-t-il toujours des différences de marquage entre la Police cantonale et les Polices communales ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil de mardi 28.06.2016

Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,

Le 27.09.2009, le peuple vaudois refusait l’initiative populaire cantonale « Pour une police unifiée et plus efficace », dite Initiative d’Artagnan. Ce faisant, le peuple vaudois ouvrait la voie à la mise en place du principe d’une Police coordonnée.

Basée sur la Convention cantonale sur la réforme de l’organisation policière passée entre le canton et les communes, la Loi sur l’organisation policière vaudoise entrait en vigueur au 01.01.2012 et, avec elle, naissait la Police coordonnée sous la forme de l’existence en parallèle d’une Police cantonale et de plusieurs Polices communales et/ou intercommunales avec les mêmes prérogatives policières, les prérogatives de police judiciaire étant réservées.

A l’époque des discussions sur cette réforme policière, un des éléments mis en avant par les promoteurs de la Police coordonnée, le Conseil d’Etat en premier, était le gommage des différences entre les policiers communaux et les policiers cantonaux, cela tant dans les prérogatives policières que dans les statuts (y compris les salaires), le matériel et l’accès aux bases de données, l’idée étant d’uniformiser au maximum les unités de police vaudoises.

Or, aujourd’hui, on constate encore et toujours des différences de marquage entre Police cantonale et Polices communales, une des plus marquantes étant celle sur l’uniforme. Sur les uniformes des unités de gendarmerie, on peut ainsi lire la mention « Gendarmerie » tandis que sur les uniformes des Polices communales, c’est la mention « Police » qui est apposée. Il en va de même pour les indications sur les véhicules et les panneaux signalant un poste.

Aussi je pose la question suivante au Conseil d’Etat :

Pourquoi y a-t-il toujours des différences de marquage entre la Police cantonale et les Polices communales, notamment sur les uniformes, sur les véhicules et sur les panneaux ?

Par ailleurs, il serait intéressant d’entendre le Conseil d’Etat sur la question plus générale de l’uniformisation des unités de police vaudoises, notamment sur la question des statuts.

A noter enfin, qu’il serait peut-être bienvenu de mettre à jour le site de la réforme policière vaudoise http://www.reformepolice.ch/ ou, à défaut, de le mettre hors service.

Merci de nous renseigner !

Chavannes-près-Renens, 28.06.2016

Alexandre Rydlo, Député socialiste

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