[Grand Conseil – Question simple] Quel est le bilan de la coopération en matière de formation policière civile et militaire à l’Académie de police du Chablais après 10 ans ?

Question simple déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du 23.09.2014

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

En 2004, le Canton de Vaud signait avec la Confédération une convention de collaboration pour la formation policière civile et militaire. Cette convention marquait le premier pas du projet SYNERSEC, lequel a pour but d’exploiter toutes les synergies possibles, et d’optimiser les coûts d’investissement et d’exploitation de la formation policière civile et militaire.

Ce projet a notamment permis de lancer, le 01.03.2005, l’Académie de police du Chablais. Celle-ci forme aujourd’hui tous les agents des polices cantonales et municipales du Canton de Vaud et du Canton du Valais, auxquels s’ajoutent depuis 2010 un certain nombre d’agents de la Police militaire (Sécurité Militaire) et, dès cette année, les agents de la Police des transports (Police CFF).

Après 10 ans de convention et quatre années de formation commune entre police civile et militaire, il serait intéressant de connaitre aujourd’hui le bilan de cette collaboration, notamment savoir si les synergies entre activités de police civile et activités de police militaire sont réelles, si le passage d’un agent de la police militaire vers un corps de police civile (et inversement) est réellement fluide, et si les collaborations entre polices civile et militaire en cas d’opérations communes sont plus simples.

Il serait en outre intéressant de savoir si le Canton de Vaud a engagé au sein de la Police cantonale des agents de la Police militaire, et quel bilan il en tire, notamment pour l’avenir.

Aussi je pose la question simple suivante au Conseil d’Etat.

Quel est le bilan que tire le Conseil d’Etat après 10 ans de convention de formation policière civile et militaire avec la Confédération, notamment en termes de synergies entre activités de police civile et militaire, en termes de fluidité du passage de la police militaire vers un corps de police civile (et inversement), en termes de collaborations en opérations, et en termes d’engagements au sein de la Police cantonale ?

Merci de nous renseigner !

Chavannes-près-Renens, 23.09.2014

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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[Interpellation urgente] Projet du Canton à « La Pala » – Interrogations, conséquences et olympisme

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Au plein milieux de l’été, le Canton a présenté le projet de 1200 lits sur le site de «La Pala» sur notre Commune. Ce projet est destiné à accueillir, dans un premier temps, le village olympique des Jeux Olympique de la Jeunesse en 2020, si la candidature de Lausanne est retenue l’été prochain, pour après devenir des logements estudiantins. A terme cela comprendra 432 studios et 786 chambres. Une septantaine d’appartements seront destinés aux professeurs invités. Les jardins familiaux seront déplacés au sud de la Piscine de Renens, ce qui fait qu’ils seront plus exposés au bruit, à la circulation et à la pollution qu’actuellement.

Compte tenu de cela, je pose à la Municipalité les questions suivantes :

  1. Est-ce qu’avec ce projet de logements pour étudiants, plus ceux prévus aux Côtes de la Bourdonnette à côté du Campus Santé, la Commune ne risque-t-elle pas de flirter avec la barre des 20% de résidences secondaires ?
  2. Ce projet prévoit un nombre quasiment restreint d’arrivées de contribuables fiscalement intéressants. Est-ce que la Municipalité a essayé d’en avoir plus ?
  3. Est-ce que pendant les JOJ, la circulation des athlètes et de leurs délégations pourrait se faire exclusivement via la Route de la Sorge (nouvel accès sud) ? Cela limiterait les nuisances pour les habitants de la Route de Praz-Véguey.
  4. Est-ce qu’il y a d’autres endroits mieux adaptés qui pourraient accueillir ces jardins familiaux ?

Il faut attendre le résultat du concours d’architecture pour réellement se faire une opinion sur ce projet.

Chavannes-près-Renens, 04.09.2014

Julien-Clément Waeber
Conseiller communal socialiste

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[Grand Conseil – Question orale] Quand le métro M1 sera-t-il effectivement remis en service sur l’ensemble de son tracé ?

Question orale déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du 02.09.2014

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Cet été ont eu lieu plusieurs chantiers sur la ligne du M1, lesquels ont nécessité l’interruption partielle de la ligne entre les arrêts Lausanne-Flon et UNIL-Dorigny du lundi 07.07.2014 au dimanche 24.08.2014 inclus.

Un service par bus a assuré la desserte des arrêts sur le tronçon fermé, tandis que la portion entre les arrêts UNIL-Dorigny et Renens-Gare a continué d’être desservie par le métro.

Or un incendie qui a éclaté dans la soirée du 20.08.2014 à l’arrêt UNIL-Dorigny a repoussé la remise en service du métro M1 sur tout son tracé prévue le lundi 25.08.2014.

Après ce malheureux incendie, les TL ont continué d’assurer la desserte du tronçon fermé par bus, et se sont engagés à remettre en service partiellement le métro M1 dès jeudi 04.09.2014 entre les arrêts Lausanne-Flon et Bourdonnette, ainsi qu’entre ceux de Renens-Gare et UNIL Mouline.

La desserte entre les arrêts Bourdonnette et UNIL-Mouline continue quant à elle d’être exploitée par bus, situation désagréable pour tous les usagers.

Si l’engagement des TL pour minimiser les désagréments doit être salué, force est malheureusement de constater qu’aucune date de remise en service totale du métro M1 n’a été annoncée officiellement, chose qui n’est pas de nature à rassurer les usagers du Sud du District de l’Ouest lausannois et du Campus universitaire à l’heure de la rentrée.

Aussi je pose la question suivante au Conseil d’Etat.

« Quand le métro M1 sera-t-il effectivement remis en service sur l’ensemble de son tracé ? »

Merci de nous renseigner ! 🙂

Chavannes-près-Renens, 02.09.2014

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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Votations du 28.09.2014 – Caisse publique – Conférence de Pierre-Yves Maillard

Caisse publique et système de santé

Conférence publique de Pierre-Yves Maillard

Lundi 08.09.2014

20h00

Salle des spectacles de Renens (Rue de Lausanne 35)

Entrée libre

Pierre-Yves Maillard

Pierre-Yves Maillard

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[Grand Conseil – Interpellation] Informatique à l’école : fracture ou révolution numérique ?

Interpellation déposée par Alexandre Rydlo lors de la séance du Grand Conseil du 29.04.2014

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

1. De l’histoire de l’informatique dans l’enseignement vaudois

Si les premiers ordinateurs sont développés pendant la seconde guerre mondiale, l’équipement des premiers établissements scolaires vaudois en matériel informatique remonte à il y a une trentaine d’années. Les établissements secondaires vaudois sont ainsi tous équipés entre 1980 et 1990, suivis de près par les établissements primaires. En parallèle, sont organisées les premières formations d’animateurs en informatique pour les enseignant-e-s.

De 1990 à 2000, le département instaure le CEMTIC (Centre d’éducation aux médias et aux technologies de l’information et de la communication) et le CISEP (Centre informatique du service de l’enseignement primaire) qui apportent soutien, conseils, formations ainsi que des ressources matérielles et pédagogiques. Ces centres seront fusionnés en 1996, puis fermés par le département en juillet 2001. Les animateurs informatiques et/ou responsables techniques se formeront dès lors en autodidactes, afin de gérer les parcs informatiques toujours plus complexes des établissements.

Constatant que les équipements achetés étaient sous-exploités par le corps enseignant, notre canton a organisé dès 2005 une formation de PRessMéTIC (Personne Ressource pour les Médias, Technologie de l’Information et de la Communication) à la HEP.

En parallèle, notre canton établit de 2005 à 2006 un schéma directeur intitulé « Ecole et Informatique ». Ce document a la volonté de développer une vision d’ensemble pour l’informatique pédagogique dans l’école vaudoise. L’atteinte de ces objectifs était prévue pour l’année 2012.

En 2009, la DGEO introduit le CTIP (Centre Technique de l’Informatique Pédagogique) qui prendra progressivement à sa charge la maintenance technique des ordinateurs pédagogiques. Début 2014, une petite moitié des établissements ont été rattachés à ce service.

Une seconde formation de personnes ressources est mise en place par la HEP entre 2010 et 2012. Les images trouvant toujours plus d’applications dans les nouvelles technologies, la HEP modifie le nom de la fonction de PRessMéTIC en PRessMITIC (Personne Ressource pour les Médias, Images, Technologie de l’Information et de la Communication). Une troisième volée de PRessMITIC est en cours de formation à la HEP de 2012 à 2014.

En 2012, l’introduction du PER (Plan d’Etude Romand) impose l’intégration des MITIC par tous les enseignants et toutes les disciplines dans les écoles.

2. De l’enseignement actuel de l’informatique dans les établissements vaudois

Actuellement, l’enseignement de l’informatique dans l’école vaudoise fait partie du cursus des degrés 7 et 8 HarmoS à raison d’une période hebdomadaire.

Pour soutenir les enseignant-e-s dans cette tâche d’intégration des MITIC dans leur enseignement, le schéma directeur « Ecole et informatique » a institué la fonction de PRessMITIC dans les établissements. Le nombre de décharges recommandé par ce document correspond aux besoins du terrain. Il est de 0.4 période par classe (chapitre 9.3, mission 2).

Malheureusement, tous les établissements scolaires vaudois ne bénéficient pas des mêmes prestations, ceci aussi bien au niveau du nombre de personnes ressources que du nombre de décharges attribuées à ces dernières.

Ainsi, selon un récent sondage effectué dans les écoles vaudoises, on relève que :

  • 8 établissements secondaires de la DGEO ne sont dotés d’aucun PRessMITIC ;
  • 24 établissements sont dotés d’un seul PRessMITIC ;
  • 33 établissements sont dotés de 2 ;
  • 12 établissements sont dotés de 3 ;
  • 11 établissements sont dotés de 4.

Concernant les périodes de décharge, ce sondage indique que :

  • 5 établissements ne leur offrent aucune décharge ;
  • 28 établissements leur offrent une décharge entre 0.04 et 0.11 période par classe ;
  • 24 établissements leur offrent une décharge entre 0.12 et 0.31 période par classe ;
  • 1 seul établissement offre une décharge de 0.6 période par classe.

On peut donc constater qu’un seul établissement seulement atteint l’objectif du schéma directeur tandis que 13 établissements (8 établissements sans PRessMITIC et 5 établissements sans offre de décharges à leur PRessMITIC) n’ont aucune ressource pour leurs enseignants.

Dans un canton où les standards d’enseignement devraient être uniformisés, on observe donc de grandes disparités entre les établissements scolaires, lesquelles proviennent du fait que ces décisions relèvent de la compétence des directions d’établissement, dans le cadre de leur gestion de l’enveloppe pédagogique, et non du canton.

De grandes différences sont par ailleurs aussi observables dans la prise en charge d’achats d’équipements MITIC par les communes. Par exemple, de nombreux établissements ne sont pas équipés d’un réseau informatique avec un débit de données suffisant, ou n’offrent pas le même éventail et la même qualité de moyens.

3. De la suppression annoncée de l’enseignement informatique

A une époque où l’informatique est omniprésente, tant dans l’environnement professionnel que dans l’environnement privé, notre canton a par ailleurs décidé, dès la rentrée d’août 2015, de supprimer l’enseignement de l’informatique.
Après consultation des grilles horaires des autres cantons romands, le canton de Vaud est malheureusement le seul à avoir choisi cette option !

Cette décision a vraisemblablement été prise en partant du principe que, selon les directives du PER, chaque enseignant-e doit former ses élèves à l’utilisation des MITIC.

Or beaucoup d’enseignant-e-s n’ont pas les compétences pour le faire, et même ceux ayant les compétences risquent d’avoir beaucoup de difficultés à dispenser à la fois leur programme normal, et celui nécessaire à la transmission des notions de bases en informatique (savoir-faire).

Idéalement, les cours d’informatique devraient être perçus comme une base indispensable et complémentaire à l’intégration des MITIC, imposés par le PER.

En outre, au vu du manque de personnes ressources (PRessMITIC) dans les établissements, et du manque de moyens qui leur sont attribués aujourd’hui, on peut s’interroger sur la manière et l’efficacité avec lesquelles les MITIC seront réellement enseignées à l’avenir dans les écoles vaudoises en cas de suppression des cours de base d’informatique.

L’annonce de la suppression pure et dure de l’enseignement de l’informatique dans l’enseignement obligatoire est donc préoccupante. De nos jours, on attendrait de l’école, outre d’apprendre à lire, écrire et compter, qu’elle soit garante du fait que chaque élève maîtrise les bases de l’informatique, et soit conscient des risques inhérents aux nouvelles technologies.

La maîtrise de l’informatique et des technologies numériques est par ailleurs devenue une nécessité pour l’exercice de presque tous les métiers. Mettre en péril l’enseignement de l’informatique revient à mettre en péril la capacité des élèves vaudois, à l’issue de la scolarité obligatoire, de se promouvoir sur un marché du travail déjà difficile, partant met en péril l’égalité même des chances à l’issue de la scolarité obligatoire.

On peut par ailleurs s’interroger sur les conséquences à long terme de cette suppression sur les résultats des élèves des filières scientifiques au gymnase et ensuite à l’UNIL et, surtout, à l’EPFL. Dans une période économique en manque d’ingénieur-e-s, ces conséquences pourraient être dramatiques.

Les jeux informatiques, les réseaux sociaux et autres Smartphones, auxquels les jeunes générations sont aujourd’hui habituées, ne remplaceront jamais des cours d’informatique bien conçus et dispensés par des enseignants qualifiés et motivés.

Aussi je pose les questions suivantes au Conseil d’Etat.

  1. Comment éviter les écarts entre les recommandations du schéma directeur « Ecole et informatique » et les réalités du terrain dans les établissements ?
  2. Pourquoi n’y a-t-il pas une suite au schéma directeur « Ecole et informatique » échu en 2012 et dont les objectifs ne sont que partiellement atteints ?
  3. Toutes les classes du canton ont été équipées d’ordinateurs. A-t-on mis les moyens nécessaires pour permettre qu’ils soient utilisés à bon escient, et ainsi permettre une réelle éducation aux médias (prévention, droits d’auteur, identité numérique, …) ?
  4. Ne serait-il pas opportun que l’achat et l’attribution de tous les moyens MITIC des écoles soient gérés au niveau cantonal ?
  5. S’il n’y a pas de périodes de décharges fixées par le canton pour les PRessMITIC dans un établissement, comment assurer une intégration minimale des MITIC dans celui-ci ?
  6. Pourquoi les objectifs MITIC du PER ne sont-ils pas évalués ? Respectivement, comment savoir alors si les élèves ont acquis les compétences voulues ?
  7. Afin d’étudier leur intérêt, des recherches sur l’usage des tablettes ou ordinateurs comme outils d’enseignement pour chaque élève (One to One) sont-elles en cours dans les institutions cantonales (URSP, HEP, Unil, EPFL, …) ? De manière plus générale, quels sont les objectifs du canton en matière de numérisation de l’enseignement ?
  8. Comment éviter la fracture numérique entre l’école et la société sans aucune heure de formation en informatique dans la scolarité obligatoire ?

Merci de votre attention !

Développement souhaité

Chavannes-près-Renens, 29.04.2014

Alexandre RYDLO, Député socialiste

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